En prélude de la journée internationale de la Femme Africaine, l’Association des Etudiants en Médecine de Guinée (AEM-G) a animé une conférence de Presse, ce samedi 30 juillet 2016 à la maison commune des journalistes sur la problématique de la grossesse précoce en milieu scolaire dans notre pays.

Sur les causes  réelles de la grossesse précoce dans notre pays, Dr Abdourahamane Diallo, gynécologue et Obstétricien a indiqué qu’elles  sont dues à l’ignorance, la sexualité précoce, la pauvreté, le manque d’encadrement, le refus volontaire d’utiliser les moyens modernes de contraception en général et du préservatif en particulier.

Selon lui, ces faits ont une conséquence néfaste sur la santé des jeunes filles en générale. « La grande majorité des grossesse précoces sont non  désirées. Il existe un risque élevé d’avortements clandestins, de mortalité maternelle, de fistules obstétricales, d’infertilité, de dépression et  de mortalité néonatale mais aussi d’IST/VIH »,a-t-précisé.

Parlant  des causes sociales de ce phénomène, il a indexé ces faits. « Abandon scolaire, rejet familial, vulnérable, prostitution, pauvreté et faiblesse des parents ».

A en croire le conférencier, la meilleure façon de lutter contre la grossesse précoce c’est la communication et la sensibilisation.

De son côté, Pr Daman Albert Sano, chercheur chargé de la recherche des études avancées à Koffi Annan a indiqué qu’environs  830 femmes  meurent chaque jours à cause  de la grossesse précoce dans le monde.

Par ailleurs, il a fait savoir qu’entre 1990 et 2015, la grossesse précoce a pratiquement diminué à 44% à l’échelle mondiale dont la Guinée 610 femmes qui meurent à l’accouchement.

Daouda Yansané

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