Au Gabon,  le pays de feu Oumar Bongo qui a régnè sur le pays pendant 42 longues années, l’attente a été longue pour ne pas dire interminable pour obtenir enfin  les résultats de la présidentielle du samedi.

Les résultats sont enfin tombés après plusieurs rebondissements cet après midi.

Le président sortant, Ali Bongo est réélu avec 49,80% des voix, selon le Ministre de l’Intérieur qui a proclamé les résultats à la mi-journée. Son principal challenger  et candidat de l’opposition n’est pas loin de lui puisque Jean Ping a recueilli 48,23%  et la différence est  de 5.594 voix.

Ainsi en a décidé  la commission électorale nationale qui a transmis les résultats au  Ministre de l’Intérieur  qui est habilité selon la loi à proclamer  les résultats officiels provisoires du scrutin de samedi depuis le siège de la Cénap.

A propos, les observateurs surtout de l’union européenne et de la société civile ne sont pas de cet avis. Sans franchir le Rubicon ou la ligne rouge, c’est selon pour dire que  c’est Jan Ping qui a gagné, les observateurs de l’union européenne réclament un décompte des voix.

En tout cas, ils sont nombreux les Gabonnais qui parle de la victoire de Jean Ping aux élections présidentielles de samedi dernier

Ces Gabonais sont soutenus par l’Union européenne et les Etats-Unis  qui estiment que  le recomptage des voix  bureau par bureau reste la seule alternative pour garantir la sincérité du scrutin.

Seulement voilà, Ali Bongo a bien compris la leçon de son feu père, El hadj  Oumar Bongo qui disait je cite « en Afrique, il faut être maudit pour organiser les élections et les perdre », fin de citation.

Ali a donc bien appris de son feu père. N’en déplaise à ses frères et soeurs qui soutiennent mordicus qu’il n’est pas le fils du vieux Bongo.

Les protestations de la communauté internationale seront-elles prises en compte par Ali Bongo?  Mais ça, c’est une autre histoire.

 

 

Almamy Kalla CONTE

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