Comme d’autres pays du monde, la République de Guinée célèbre demain mercredi 21 septembre, la journée internationale de la paix. A cette heureuse occasion, le ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté a fait une déclaration ce mardi à son département.

Dans cette déclaration, le ministre Khalifa Gassama Diaby a affirmé que depuis 1981, les Etats et les peuples du monde célèbrent le 21 septembre de chaque année la journée internationale de la paix.

« Chers compatriotes, comme chaque année depuis 1981, les Etats et peuples du monde célèbrent ce 21 septembre la journée internationale de la paix. Une journée consacrée à la consolidation et au renforcement de la culture et de l’idéal de paix, quant à l’intérieur des Etats et des peuples qu’entre ceux-ci.

Cette année, le thème consacré s’articule au tour des objectifs du développement durable comme composante de la paix »

Devant des hommes de medias, le ministre a dit ceci : « Notre pays la Guinée célèbre cette journée à un moment crucial de son existence et de son devenir. Engagée dans un processus de démocratisation et de développement avec des défis et des enjeux fondamentaux en terme de paix et par conséquent de justice et de prospérité. La Guinée s’inscrit parfaitement bien dans les difficultés et les perspectives de développement durable comme composante de la paix ».

Parlant de l’engagement de son pays, il a dit : « Nous nous sommes engagés comme les 192 autres Nations du monde à faire de la lutte pour les quinze(15) prochaines années contre l’injustice, la corruption, la misère, la pauvreté, la faim, le racisme, l’ethnocentrisme, la xénophobie, la raréfication de l’eau, la dégradation de l’environnement, l’exploitation abusive des ressources naturelles comme étant des priorités urgentes et vitales ».

A en croire le ministre de l’unité nationale, la corruption, la misère, la pauvreté, la faim, l’exploitation abusive et inégalitaire des ressources naturelles, le manque d’eau potable pour la population, les discriminations raciales, ethniques, religieuses, sexuelles et sociales sont des violences indicapants pour le développement durable et menaçantes pour la paix dans les sociétés à travers le monde.

Notre pays la Guinée depuis son indépendance reste confronté à tous ces défis. Nous devons tous nous engagés. Tout citoyen guinéen en premier  lieu la puissance publique, les gouvernants pour faire face à ces enjeux, à tous ces défis afin de nous garantir une société de paix, de justice et de liberté.

Avant d’exhorter ces concitoyens à la culture de la paix et de l’unité. « Chers compatriotes, la priorité urgente et absolue aujourd’hui pour chaque Guinéennes et Guinéennes, pour les partis et responsables politiques, la societé civile et surtout pour les gouvernants demeure la construction et le renforcement de la paix dans notre pays. Ce combat est une obligation morale et légale pour tous. Sans la paix aucun développement durable ne fera dans notre pays. Ensemble travaillons pour la paix dans notre pays »

A la fin de sa déclaration, le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a mis l’occasion à profit pour informer ses compatriotes de la célébration de la première édition de la semaine de citoyennetés en Guinée.

Selon lui, cette semaine se déroulera 1er au 7 novembre prochain sur toute l’étendue du territoire national et dans toutes les représentations diplomatiques de notre pays. « Cette semaine vise à promouvoir une citoyenneté responsable pour un jeu politique et une paix durable. Elle permettra à renforcer la culture du civisme, le respect mutuel et de la tolérance dans la société. Elle permettra également à sensibiliser les populations sur le respect des valeurs républicaines et du savoir de vivre ensemble, à renforcer la prise de conscience des différents acteurs et de la population sur l’importance de la culture de la citoyenneté et de la paix pour le développement socioéconomique de notre pays »

Daouda Yansané

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