Après l’enseignement pré-universitaire et l’enseignement technique et professionnel, les universités guinéennes devraient en principe rouvrir les portes ce 17 octobre. Seulement voilà, si les universités publiques ont ouvert timidement,  les universités privées ont gardé les portes closes et pour cause. Le département en charge de l’enseignement supérieur et les universités privées n’ont pas encore accordés leur violon sur les modalités.

Selon nos sources, primo, l’Etat doit encore beaucoup d’argent aux universités privées.

Secondo, l’Etat  aurait décidé de ne plus envoyer de bacheliers désormais  dans les  filières techniques comme la Médecine, pharmacie, Génie civil et autres.

Toutefois, les universités privées sont libres de recruter les étudiants de leur  choix  dans les filières techniques.

Tierso, en lieu et place de quelque  70% des bacheliers que l’Etat accordait  aux universités privées au détriment des universités publiques par le passé, cette année, l’Etat compte reprendre la main pour garder les bacheliers dans les universités publiques et dans les filières professionnelles.

Ce qui revient à dire que les universités privées n’auront cette année que la portion congrue des bacheliers de 2016.

A propos justement des universités publiques, il faut dire qu’elle se taillait par le passé la part de lion des bacheliers au point que dans certaines universités publiques, beaucoup de filières et départements   avaient fini par  fermer faute d’étudiants.

A propos, la Guinée compte de nos jours 57 universités privées dont une cinquantaine à Conakry  et 19 universités publiques. Ce qui fait du pays de loin celui qui compte le plus d’université privée en Afrique.

Ils sont nombreux les guinéens à se  poser  cette question : qui dispense les cours dans ces universités  et pour quelle formation.

Aux dernières nouvelles, les responsables des universités privées auront une réunion ce lundi à partir de 15h à l’université Kofi Anan de Guinée.

 

Almamy Kalla CONTE

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