Le moins que l’on puisse dire, c’est que la préfecture de Boké est à la croisée des chemins. Si par le passé, c’est la société CBG, compagnie des bauxites de Guinée qui évoluait dans la région dans la zone Sangarédi-Kamsar, de nos jours, ce n’est plus le cas. Au moins, cinq sociétés minières évoluent dans cette préfecture.

Avec des compagnies et sociétés de rénommée internationale comme la CBG, GAC, Guinea Alumina Corporation, la Société minière de Boké et bien d’autres qui  évoluent dans la zone, aucun guinéen n’est en mésure de vous dire combien la Guinée gagne en terme fianncier. Comment les contrats sont passés avec l’Etat et surtout l’incidence de ses sociétés sur le développement de la Guinée. La société civile et les citoyens comme le voudrait des sociétés démocratiques ne sont pas associés à la gestion de la manne financière.

Seulement voilà, un fait inhabituel dans cette préfecture, c’est la chaleur étouffante qui s’abat sur la préfecture avec parfois plus de 40° à l’ombre. Aux dires des citoyens, il est pratiquement invivable dans les localités de Katougma, Sangarédi, Tinguilinta, et autres. Et selon les mêmes sources, aucune disposition n’est prise pour endiguer ce fléau occasionné pourtant par l’exploitation minière.

Il est vrai que dans les discours officiels, le président Alpha Condé fait des promesses. Mais dans les faits et sur le terrain, le constat reste amer: l’exploitation des ressources naturelles  n’a aucune incidence sur la vie des citoyens de Boké. Autrement avec l’exploitation minière à Boké, les citoyens sont  à l’ombre de la température

En attendant donc les promesses présidentielles, les citoyens de Boké sont partagés entre les poussières soulevées par les sociétés minières à la recherche de la bauxite et la chaleur caniculaire.

Ousmane Cissé