Dans les institutions d’enseignement supérieur en Guinée, l’heure est désormais aux inscriptions après l’orientation de nouveaux bacheliers.

Dans les 57 universités privées du pays, le moment n’est pas à la joie et pour cause. Sur les  57 universités privées que compte la Guinée, 40 ont été retenues pour accueillir les étudiants. Ce n’est pas tout car si autrefois, les universités privées se taillaient la part du lion dans le partage des bacheliers, ce n’est pas le cas cette année.

Sur plus de 36 mille bacheliers orientés par le département en charge de l’enseignement supérieur en Guinée, seulement un peu plus de 5.200 étudiants sont orientés dans les universités privées.

Ces nouveaux étudiants sont libres de s’inscrire dans les options et filières de leur choix, contrairement aux universités publiques où les bacheliers sont orientés parfois contre leur choix  par les services du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique.

A propos justement de ces orientations, il faut dire qu’elles font coulé actuellement beaucoup d’encres et de salives et pour cause. Ils sont nombreux les bacheliers à soutenir mordicus qu’ils sont orientés contre leur choix.

Mohamed Lamine et Ibrahima Sory Touré  sont de cet avis. Ils soutiennent  qu’ils n’avaient pas portés leur choix sur l’institut Valérie Giscard Destaind de Faranah. Pourtant, c’est à Faranah qu’ils ont été envoyés par l’Etat. Pour étudier  respectivement l’environnement et l’éducation générale alors que le Ministre Abdoulaye Yéro Baldé sur la photo avait déclaré que les étudiants seront orientés dans les filières en fonction des moyennes obtenus au baccalauréat.

Autrement, il faut avoir une forte moyenne en Economie, Mathématiques ou Français pour être orientés dans les matières comme Economie, Génie civile ou encore en Journalisme ou Communication. Ce qui selon les étudiants n’a pas été appliqué. Jeudi déjà, des étudiants s’estimant mal orientés ont  manifesté devant le Ministère pendant longtemps, en brandissant une  banderole sur laquelle on pouvait lire : « Non à l’orientation forcée, oui au libre choix »

Almamy Kalla CONTE

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