La commission électorale nationale indépendante a dans un passé récent, organiser de nombreuses formations à l’intention des journalistes, administrateurs, acteurs et activistes de la société civile, cadres et bien d’autres composantes de la société. Ce, en prélude à l’organisation des élections communales et locales. Une date, celle du mois de décembre de l’année courant avait même été proposée pour organiser ces consultations qui ne se tiennent plus au pays depuis pratiquement 2005 avec Kiridi Bangoura comme Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation.

Au menu des activités de la CENI, le découpage électoral, la cartographie  électorale et des bureaux de vote, rapprocher les électeurs de leur bureau de vote, initier les acteurs au processus électoral, excusez du peu la liste est longue.

Mais avec la tenue du dialogue politique inter-guinéen, le mois de février 2017 avait été retenu pour l’organisation de ces élections locales dont le cout s’élève à 450 milliards de GNF. Soit.

Seulement voilà, à deux mois pratiquement de cette date, la CENI se mue dans un silence incompréhensible et assourdissant. Plus de formation, plus de communication encore moins de précision sur la mobilisation des 450 milliards de GNF nécessaire pour l’organisation de ces élections.

Pendant ce temps, des rumeurs courent sur les velléités supposées ou réelles du président Alpha Condé de changer la donne pour se présenter à un troisième mandat.

Pour l’heure, le RPG qui soutien les actions et réactions du président Alpha Condé a démenti samedi lors de son assemblée hebdomadière en allant jusqu’à qualifier le directeur général de la police, Bangaly Kourouma de diable.

Que dire des élections législatives qui doivent être organisées en 2018 puisque le mandat des députés arrive à échéance ?

En tout cas, ils sont nombreux des  commissaires de la CENI, personnalités politiques et  économistes autour du président Alpha Condé qui parle du couplage de ces élections législatives et locales qui doivent se tenir respectivement en 2017 et 2018.

Attendons donc de voir à quelle sauce la commission électorale nationale indépendante va manger les guinéens pour l’organisation de ces élections.

 

Mohamed Soumah

 

 

Lélouma : l’hôpital préfectoral manque de