Les citoyens de la préfecture de Léouma au Fouta Djallon ne savent plus à quelle structure sanitaire se vouer. L’hôpital préfectoral manque presque de tout. Sous équipé, manque criard de personnel soignant, pas de laboratoire d’analyse, pas de chirurgien, pas de gynécologues et les médicaments sont en constante rupture. C’est en tout cas, le constat fait par un médecin généraliste Français qui séjourne depuis deux semaines dans la préfecture, selon la radio nationale.
Ce médecin philanthrope est invité à Lélouma par un ressortissant de Lélouma qui réside à Paris.
Parcourir la cinquantaine de km qui séparent Lélouma de Labé, chef lieu de la région du Fouta Djallo est un véritable parcours de combattant. L’état de la route de Lélouma sur les montagnes se passe de tout commentaire.
Pourtant, les malades de Lélouma n’ont pas le choix, ils sont obligés de se rabattre sur Labé avec tout ce que cela comporte comme risque pour les femmes enceintes, les bébés et autres personnes âgées pour recevoir des soins de qualité.
L’objectif de ce séjour de deux mois du médecin philanthrope est de faire l’évaluation des besoins de l’hôpital préfectoral. En attendant, le philanthrope fait des consultations gratuites pour les citoyens de Lélouma et l’hôpital ne désemplit pas mais pour combien de temps encore ?.
En tout cas, le Ministre de la Santé Publique, le président Alpha Condé est avertit.
Naby camara
