L’acharnement continue, de plus belle, sur la personne de Aboubacar Makhissa Camara, actuel Directeur National des Impôts. Son tort ? Sa détermination à instaurer une méthode de gestion efficace de la plus importante régie financière de l’Etat Guinéen. Les résultats se passent de commentaires. L’objectif de 4000 milliards GNF de mobilisation des recettes est largement dépassé.

Malgré ces efforts reconnus de tous, de petits esprits hostiles aux changements et partisans des intérêts personnels opposent une résistance farouche.

Leurs armes, la diffamation, la calomnie et la délation. Mais, ‘’Le mensonge fait fleurs, mais jamais de fruits’’ nous enseigne un adage Africain.

Depuis quelques jours, le même journal publie des articles diffamatoires sur le Directeur National des Impôts. En l’accusant d’avoir détourné la somme de 27 milliard de Francs Guinéens de recette fiscale, le journal invente un faux lien avec une prétendue inspection Générale de la présidence de la République. Pourtant, tout est mensonge. Ce qui a été écrit est faux. Il n’y a jamais eu de détournement.

Le rapport de l’inspection générale venant de la présidence n’a jamais fait cas d’un détournement aux Impôts. Au contraire, le rapport félicite la nouvelle gestion et encourage les autorités à œuvrer pour que cette direction soit au même niveau que celles des pays de la sous-région. Et, la précision de taille qui démontre le mensonge, il s’agit de 28 milliards 624 091 434 de Francs Guinéens payés par SIMFER, non 27 milliards GNF, comme l’a noté le journal.

La vérité  sur le mensonge grossier 

En octobre 2016, pour régulariser les RTS (retenues sur traitements et salaires) des employés, licenciés, de Rio Tinto, pour le mois de septembre 2016, la société SIMFER S.A. a émis deux chèques ; N°01894028 de 27 603 468 417 de Francs Guinéens et N°01894029 de 1 020 623 017 de Francs Guinéens de la BICI-GUI. Ce, au nom  du Receveur Spécial des Impôts pour le compte du Trésor public Un compte domicilié à la Banque Centrale de la République de Guinée. (BCRG).

A la date du 26 octobre 2016, le compte de la Direction Nationale des Impôts N-20110000140, à la BCRG, a été crédité de 27 603 468 417 de Francs Guinéens et 1 020 623 017 de Francs Guinéens GNF, soit un total de 28 624 091 434 de Francs Guinéens.

En effet, le 17 octobre 2016, le caissier de la Direction Nationale des Impôts a enregistré les deux chèques de SIMFER et les a transmis, comme d’habitude, à la comptabilité qui a fait la remise le 24 octobre avec le n-1449. Sur le bordereau y’a trace de décharge, de signature et de cachet du chef de la section Compensation et Incidents de paiements de la BCRG.   (Tout est vérifiable aux sources indiquées).

Ce qui s’est, réellement, passé ?

Par erreur de saisie et par homonymie des derniers chiffres des NIFS de la BONAGUI (00007) et de SIMFER ((000071), la première a constaté une imputation inappropriée et l’a signifié à la DNI. Donc, la quittance qui était destinée à SIMFER s’est retrouvée à la BONAGUI par inattention des agents de la saisie.

Après constat, les cadres de la DNI ont corrigé l’erreur. Et tout est entré dans l’ordre. Voici toute la vérité. Il n’y a jamais eu de détournement, il y’a plutôt mensonge grossier, diffamation et calomnie… Puisque l’erreur commise a été réparée depuis le 26 octobre 2016, pourquoi continuer à diffuser de fausses informations, sans recouper ? Simplement pour diffamer un patriote qui a engagé des réformes au profit de la population. Les historiques Etats généraux des Impôts proposant une nouvelle gestion du secteur ne font pas que des heureux.

Car, de tout ce qui a été écrit, l’on a constaté que des personnes, mal intentionnées, à l’interne, au lieu de suivre toute l’opération de réparation de l’erreur, ont tout déformé pour nuire à la réputation du valeureux et pragmatique Aboubacar Makhissa Camara, principale, cible des voleurs du coin. Mais, c’est peine perdue. La vérité a encore triomphé sur le mensonge.

Un haut cadre des Impôts  a confié :’’ Je suis là, y’a plus de 20 ans. Mais, je n’ai jamais vu autant d’acharnement sur un Directeur…’’ ça explique tout. Mais, que ce soit à Conakry ou Djakarta, la vérité finit toujours par rejaillir. C’est le cas dans ce dossier, cousu de fils blancs. Aujourd’hui, le constat est établi, des ennemis de la République continuent de nuire. Sinon, pourquoi s’acharner sur un haut cadre qui a fait ses preuves ?  Juste pour diffamer et calomnier… C’est compris, mais, cette fois encore, c’est raté.

Aboubacar Makhissa Camara continue de servir sa Nation et bénéficie de la confiance de son ministre, Mohamed Lamine Doumbouyah et du locataire de Sèkhoutoureya, le président Alpha Condé.

Marco Ibrahim/Daouda Yansané

664 44 23 43