Le syndrome ivoirien a t-il contaminé les garnisons militaires du pays? Difficile de répondre à cette question par l’affirmative. Toujours est-il que dans un communiqué, » l’Etat-major général des armées informe le peuple de Guinée et la communauté internationale que dans la nuit du 19 au 20 janvier 2017, des éléments malintentionnés ont effectué des tirs sporadiques au camp Alpha Yaya Diallo de Conakry aux environs de 23 heures.

Cette attitude est de nature à compromettre dangereusement les immenses efforts fournis par le président de la République, Commandant en chef des forces armées et son gouvernement dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité.

Face à cette situation, l’Etat-major général des armées a pris toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire ces éléments égarés.

L’Etat-major général des armées apprécie positivement le respect des consignes de sécurité par les forces armées, qui sont restées fidèles, loyales et républicaines.

L’Etat-major général des armées rassure l’opinion nationale et internationale que le comportement de ces individus n’est qu’un cas isolé qui n’affecte nullement pas la poursuite de la réforme du secteur de la sécurité et l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires dans l’intérêt supérieur de la nation ».

Ce qui est bien dit. Il reste maintenant à savoir si l’armée guinéenne n’a pas été atteint par le syndrome ivoirien avec des revendications pour l’avancement en grade ou encore  l’augmentation des salaires.

Guineelive