En sa qualité de président de la cérémonie de clôture de l’atelier des journalistes de la presse en ligne, Tibou Camara, ministre d’Etat et conseillé personnel du président, Alpha Condé, a profité de réaffirmer le début d’une parfaite collaboration entre le premier magistrat du pays et les hommes de medias.

Selon lui, la rencontre entre le locataire du Palais Sékhoutouréya et les hommes de medias le mois dernier est une preuve élégante d’une relation naissante. « L’année qui s’est écoulée avec beaucoup de difficultés que la presse a connu aura été finalement une année qui a permis d’en connaitre une des meilleures. Car, l’année 2017 est une année pratiquement dédiée à la presse. Vous avez vu que le président de la république lui-même a fait un pas en direction des médias, en essayant clairement d’indiquer que désormais l’heure est au partenariat, à la compréhension. Il a même été jusqu’à parler de pacte. Oui, il s’agit d’un pacte puisque nous sommes tous des patriotes. Nous voulons un pays qui soit ouvert à la démocratie. Un pays respectueux des droits et des libertés de chacun et de tous, mais un pays qui a des institutions qui fonctionnent et tous ceux qui peuvent aider à la stabilité de l’Etat, à la sécurité de chacun et de tous nous intéresse à plus d’un titre. Puisque la liberté de presse est fondamentale et ne peut s’exercer que dans un environnement de paix, de sécurité et de compréhension mutuelle ».

Et d’ajouter : « Je voudrais vous dire en son nom personnel que la presse sera accompagné dans ses efforts, parce qu’il s’agit d’une liberté qui est acquise de haute lutte à travers différentes péripéties, mais malheureusement dont l’une d’entre elle a été tragique de notre évolution commune. L’Etat fera son rôle. Et, je disais tout à l’heure au président de l’AGUIPEL qu’il est important de profiter de la dynamique de la rencontre avec le président de la republique pour organiser la journée de la presse que lui-même a annoncé solennellement pour montrer clairement qu’une nouvelle page s’ouvre dans les relations entre l’Etat, le gouvernement, la presse publique et privée. Dans les prochains jours, il reviendra de lui rencontré pour mettre en place un comité de préparation de cette rencontre importante, qui permettra de passer en revue l’évolution récente de notre presse, mais surtout de prendre en compte l’ensemble des préoccupations qui entravent l’épanouissement des journalistes et la bonne marche de notre presse ».

Parlant du choix de la salle El hadj Mohamed Koula Diallo pour abriter cette formation, il a dit :« Vous m’avez dit tout à l’heure que votre atelier s’est déroulée dans une salle qui porte le nom de l’un d’entre nous, qui malgré sa disparition dans des conditions tragiques continue encore a nous hanté tous au quotidien aussi bien dans nos esprits que dans nos consciences et continue à vivre de manière élégante et concrète dans nos cœurs. Je voudrais lui rendre un hommage et dire son exemple de sacrifice ultime devrait nous interpeller sur la nécessité d’être davantage mobilisés, unis et engagés pour défendre une liberté qui est essentielle, qui est celle de la liberté d’expression.

A en croire le ministre d’Etat, conseillé personnel du président Condé, « Ce n’est pas souhaitable qu’un journaliste à notre époque avec l’état d’évolution de notre presse et de notre démocratie puisse trouver la mort dans l’exercice de son métier. Et, je pense malheureusement que c’est dans toutes ces épreuves également nait une prise de conscience qui permet de construire une meilleure société et de se comporté mieux aussi bien au niveau des pouvoir publics que nous-mêmes dans la prudence que recommande parfois les risques du métier ».

Avant de terminer en ces termes : « je suis convaincu que sans responsabilité, il n y a pas de liberté, mais la liberté de la presse ne peut pas s’exercer dignement, honorablement dans les conditions de précarités actuelles. Il faut créer les conditions et les moyens de la liberté de chacun, puisqu’il n y a pas de devoir sans droit. Je voudrais vous dire qu’à travers ma modeste personne, vous avez un avocat qui défendra les causes qui nous sont communes, mais en plus qui est une causse nationale, puisque la presse est le reflet, le baromètre de cette société ».

Daouda Yansané

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