Comme annoncé dans une de nos publication, une mission de la CPI, cour pénale internationale séjourne en Guinée. La mission conduite par Franco Matillana, analyste adjoint chargé des situations à la CPI a été reçue en audience ce jeudi soir par le Ministre de la justice, Me Cheick Sakho. Au terme de la rencontre, les experts de la CPI et le garde des sceaux ont conjointement animé un point de presse.

Me Cheick Sakho a noté que c’est devenu un rituel pour les experts de la CPI de venir en Guinée pour s’enquérir de l’état d’avancement du dossier des massacres du stade du 28 septembre 2009 à la date du même nom. Le dossier selon le garde des sceaux évolue normalement.

Répondant à une question sur les déclarations polémiques du général Sékouba Konaté dans les medias, Me Cheick Sakho a été plutôt catégorique:  » au lieu de continuer à faire des déclarations à l’emporte pièces dans les medias sur les événements du 28 septembre, le général Sékouba Konaté a qui, j’ai beaucoup de respect fera mieux de venir en Guinée pour qu’il soit auditionné ou à défaut les juges se déplacent pour qu’il soit entendu là où il est par le pool des juges chargés du dossier ». Avant d’ajouter:  » la balle est dans le camp du général Sékouba Konaté qui doit faire confiance à la justice guinéenne », a souligné le Ministre de la Justice qui assure que la justice gère le dossier avec parcimonie et l’égalité de toutes les parties au procès.

Me Cheick sakho a plaidé pour le respect du caractère secret de ce dossier en instruction.

Pour sa part, Franco Matillana, analyste adjoint chargé des situations à la CPI s’est réjouit de l’évolution du dossier qui est entre les mains des autorités judiciaires guinéennes.  » C’est notre quatorzième visite en Guinée pour évaluer l’évolution du dossier du 28 septembre 2009. C’est une instruction nationale ».

Plus loin, l’expert de la CPI a déclaré qu’il y a de l’espoir puisque le principal accusé, Commandant Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba a déclaré qu’il a des choses a dire sur le massacre du stade du 28 septembre 2009.

Par ailleurs, Franco Matillana affirme que la CPI fait entièrement confiance aux autorités judiciaires guinéennes pour gérer ce dossier et tenir le procès dans un bref délai.

Almamy Kalla CONTE

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