Les organisations de défense des droits de l’homme et les associations des victimes, notamment l’OGDH, la FIDH, AVIPA, MDT, AVR, AVCB, ont conjointement animé une conférence de presse ce mardi 11 avril 2017, à la maison des journalistes de Guinée.

Il était question de faire le lancement du rapport intitulé « justice, réconciliation, reforme constitutionnelle, trois priorités pour l’Etat de droit en République de Guinée ».

Selon Elhadj Mamadou Malal Diallo, président par intérim a déclaré que c’est à l’issue de la 34ème session du conseil des droits de l’homme tenue à Genève. «Nous avons fait appel à la presse ce matin, c’est pour vous présentez ce rapport qui a été rédigé à l’occasion de la 34ème session ordinaire du conseil des droits de l’homme des Nations Unies »

D’après lui, contraire aux autres rapports, ce rapport de 42 pages comporte des dénonciations des graves violations des droits de l’homme et des approches de solutions proposées par des organsinions de défense des droits de l’homme et les associations de victimes.

Quant à la présidente de l’association des victimes, parents et amis du massacre du 28 septembre, Aissatou Bah Doukouré, la tenue du procès du massacre du 28 septembre en Guinée est chose très salutaire par elle et les victimes. « Nous tenons beaucoup à ce que ce procès se tienne en Guinée comme l’a annoncé le ministre de la justice. Lorsqu’on l’organise ici, ça permettra aux victimes de témoigner devant les barreaux et a moindre cout. Mais si c’est la Haye, le cout sera très élevé et qui va prendre cette charge ? », S’interroge-t-elle.

Avant de dire : « Toumba a été arrêté et extradé à Conakry depuis le mois dernier et vous savez ce que cela a engendré comme débat. Mais ça ne doit pas se limiter seulement à Toumba. Nous sollicitons un congé pour tous ceux qui sont cités dans cette affaire et qui jusqu’à présent occupent des postes de responsabilités. Dadis a manifesté son intention de rentrer en Guinée, qu’on lui laisse rentré et qu’on fasse à ce que Sékouba Konaté aussi soit entendu », a sollicité la présidente de l’association des victimes dudit massacre.

Daouda Yansané

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