La Guinée à travers l’assistance technique pour le programme d’appui à la réforme de la justice financé par le 10è Fonds Européen de Développement de l’union européenne a restitué ce vendredi l’étude de faisabilité pour la création d’un fonds d’aide juridictionnelle et portant recommandations pour l’élaboration du cadre normatif en Guinée.

Pour la circonstance, magistrats guinéens, institutions internationales, notamment l’UNICEF et le Haut Commissariat des Nations-Unies au Droit de l’Homme, le barreau de Guinée, les institutions nationales chargées des droits de l’homme et de la promotion du droit, la société civile, la coopération française, la cellule de  gestion des fonds du Fonds européen de développement, entre autre ont pris part à la rencontre de deux jours.

Les travaux de restitution ont été assuré par le magistrat Bienvenu Moussa Habib Dione, expert du projet qui a souligné que la justice est gardienne des droits et des libertés. A ce tire déclare M.Dione, la justice doit être accessible et garantir les droits et libertés fondamentales des citoyens.

Pour sa part, le  directeur exécutif du projet de réforme de la justice, Hassan II Diallo a déclaré que ce projet va permettre aux magistrats  non seulement de bien faire leur travail  mais aussi de se faire comprendre par les justiciables. Il a  rassuré que  tout sera fait pour que  les recommandations des travaux soient mises en œuvre.

Ce projet de reforme de la justice guinéenne intervient  après une longue période de crise sociopolitique qui a profondément affecté l’appareil d’Etat. Pour restaurer donc l’autorité de l’Etat, consolider l’Etat de droit et lutter contre la pauvreté dans le cadre de la stratégie de réduction de la pauvreté, ces réformes sont indispensables. Quand on sait que les axes stratégiques de cette politique prévoient la poursuite des réformes institutionnelles en particulier la réforme du secteur de la sécurité, de la justice et la lutte contre la corruption en Guinée.

Le tout dans l’objectif de moraliser la vie publique  nationale et de doter le pays d’une justice indépendante, équitable et professionnelle pour être un pilier fort qui protégera la population.

 

Almamy Kalla CONTE

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