Comme d’autres pays du monde, la République de Guinée a célébré la fête internationale du travail ce 1er mai 2017 au palais du peuple. En sa qualité d’invité à cette cérémonie, le reporter de guineelive.com, a rencontré le président de la Plateforme des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD), Abdourahamane Sanoh. Dans son entretien, il s’est exprimé sur la démarche des syndicats dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations guinéennes.

« Il s’agit d’une fête internationale. Nous sommes venus avec les syndicalistes pour partager la joie avec les travailleurs. La journée d’aujourd’hui est historique et célébrée par tout le monde. Ça n’a été qu’un honneur de nous retrouver avec eux et de partager ce moment ensemble. Mais, comme vous le saviez aussi, ça été un instant assez enrichissant. Parce qu’on a vu qu’ils ont une plate-forme revendicative encore à présenter au gouvernement. Et puis ça été également un moment d’évaluer la marche et de fixer le cap ».

Parlant de cette plateforme lue par le représentant des syndicats, Abdourahamane a précisé : « Dans cette plateforme, on a constaté que les syndicats parlent de sécurité d’emploi en Guinée, d’un salaire décent, de développement socio-économique. On a dit oui c’est vrai. Cela pose de problème à la dignité des travailleurs. Parce que quand on parle d’un salaire décent, on veut que les gens vivent dans un minimum de confort en termes de service public, d’habitat, de satisfaction de besoins quotidiens. Aussi, lorsqu’on voit le thème, on parle également de l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des populations. Parce que qui dit développement socio-économique, parle d’une richesse économique et répartie convenablement à tous les citoyens du pays ».

Selon le président de la PCUD, cette démarche des syndicats permet de défendre l’intérêt de la population guinéenne. « C’est vraiment quelque chose qui est bien, dans la mesure où ça nous montre que les syndicats sont en train de prendre la dimension pour défendre les intérêts de la population. Maintenant, tout cela exige quoi, c’est la bonne gouvernance qui manque à notre pays. Et à ce niveau-là, on a interpellé le gouvernement à ce qu’il y ait la justice, la lutte contre l’impunité et la lutte contre la corruption. C’est ce qui nous permettra d’avoir un Etat de droit », a-t-il conclu.

Daouda Yansané

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