Invité dans l’émission les GG de la radio Espace FM,  ce   lundi 8 mai 2017, le Président Sidya Touré a encore une fois démontré combien de fois, il tient à cœur le problème d’Education ainsi que la place qu’elle occupe dans son programme . Pour lui, pour développer un pays, il faut l’Education, l’éducation et l’éducation.

Lisez…

« Si vous me donné cette opportunité, je vais parler d’un sujet qui va peut-être vous étonné.  Je suis inquiet aujourd’hui pour notre pays, notamment en ce qui concerne l’éducation. L’éducation est la base du développement de tout pays. Aucun pays au monde, je dis bien aucun pays ne peut prétendre évoluer si son éducation n’est pas performante, si l’école n’est pas performante.

J’avais un professeur d’Economie qui, pour chahuter, mais ne chahutant pas, en même temps nous disait, si on vous demandait qu’est ce qu’il faut pour développer un pays, vous répondez par trois(3) choses : premièrement l’éducation, deuxièmement l’éducation, troisièmement l’éducation encore. Un peuple qui n’est pas éduqué, vous ne pouvez l’amener nulle part.

Et j’ai l’impression aujourd’hui que c’est un secteur qui est quelque part à  l’abandon dans notre pays où il y a beaucoup de débats mais les réalisations sont très peu visibles. Il faut qu’on ait vraiment de véritables assises sur cette question ; n’ont pas pour comparer telle éducation à l’autre, telle enseignement à un autre mais pour savoir de quelle manière l’école guinéenne peut être performante des autres et compétitif.

C’est l’une des questions qui nous préoccupent actuellement et donc je ne cesse de parler ; et d’ailleurs ça tombe bien nous avons Conakry Capitale Mondiale du Livre. On ne peut pas trouver plus grande opportunité pour faire comprendre à nos compatriote combien de fois la lecture c’est l’enseignement, c’est l’éducation.

Je souhaite qu’à la fin de mon interview ici, que ce soit peut être l’une des questions que vous portez le plus pour que de grâce, on revienne sur cette question pour qu’on ait un débat sain la dessus et que la Guinée puisse consacrée je dirai pratiquement un tiers (1/3) de son budget à l’enseignement, à la formation et à l’éducation, c’est la seule chance pour tout pays particulièrement nous qui avons énormément de retard par rapport aux pays voisin notamment le Sénégal. Donc à l’Etat de se pencher sur cette question et de trouver une solution ».

Daouda Yansané

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