Le ministère de la santé se veut un service efficace et flexible capable de fournir des services de santé de qualité, de réagir face aux épidémies comme le virus Ebola. Cette idée est appuyée par le gouvernement américain à travers l’USAID.

Pour relever ce défi,  le ministère de la santé s’est engagé à renforcer la performance des unités opérationnelles de son département et de développer une culture de leadership et de management a tous les niveaux.

Un atelier de formation des formateurs du ministère se tient actuellement à Coyah. C’est pour renforcer les capacités  des cadres sur les thématiques de leadership et de management. Il s’agit pour les participants d’être outiller notamment sur la définition de la vision, l’alignement du personnel,  la responsabilisation du personnel pour leur performance mais aussi et surtout d’être outiller sur le développement et la mise en œuvre des plans d’action pour l’exécution des projets.

Déjà, un premier atelier de réflexion et d’enrichissement, qui visait les hauts cadres, le ministre et ses proches collaborateurs, notamment  le personnel du cabinet  qui portait sur le leadership et le management s’est tenu.

Selon des spécialistes, l’un des obstacles à la création d’un système de santé efficace est  de fournir des meilleurs résultats pendant des récentes épidémies qui ont été enregistrées dans le pays a été le manque de leadership et de management.

C ‘est pourquoi le projet HFG en collaboration avec l’USAID s’engage à accompagner le gouvernement guinéen pour renforcer les capacités du gouvernement.

Les objectifs visés durant cet atelier ,sont entre autres, de relever les spécificités de chaque étape du cycle de la formation continue , adopter le style de formation aux besoins des apprenants et leurs attentes ,suivre le guide pour formateur en respectant le modèle expérientiel pour l’apprentissage , mais aussi utiliser les techniques expérientielles tels  que les jeux de rôle , les études de cas et les travaux en sous  groupes.

Les participants soutiennent  avoir maitrisé les notions sur le leadership et le management  et se disent être capable de fournir de meilleurs résultats escomptés au sortir de la formation.

Par ailleurs, ils formulent des recommandations à l’endroit des initiateurs: privilégier  des agents locaux pour qu’ils soient  des formateurs en lieu et place des experts étrangers qui ne connaissent pas le plus souvent les réalités locales. Ce qui aiderait le ministère de la santé à économiser  sur les couts de formations. Douze  participation  prennent part a cet atelier dont six personnes retenues lors des dernières formations

Le 2eme groupe sera sélectionné au sortir de cet atelier qui prendra fin  ce jeudi.

 

AMINATA BAH

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