Le marché du changement communément  appelé marché Avaria à Madina se situe entre l’autoroute Fidel Castro et le marché Niger.

Aujourd’hui, selon les investigations menées, s’il y a un marché à Conakry où la gestion des recettes est sombre, catastrophique  et cruelle, c’est bien le marché du changement. L’argent payé par les vendeuses par jour pour alimenter les caisses du gouvernorat  sert à enrichir Alseny Diawara, administrateur Général  et le  clan mafieux qui l’entoure. Cela, au détriment du développement de la ville de Conakry.

La confiance que le gouvernorat a placé en Alseny Diawara pour la mobilisation des ressources et l’administration de ce marché stratégique n’est qu’un souvenir préhistorique. Aux dires de nos sources, Alseny Diawara gère ce marché avec une main de fer en usant le trafique de l’influence, l’intimidation, l’escroquerie et le harcèlement. Tout cela teinté  d’une injustice en distribuant de façon malhonnête des places aux pauvres femmes. Une frustration qui d’ailleurs risque de susciter la révolte dans les plus prochains jours si les autorités compétentes ne prennent pas leur disposition. Combien le marché du changement mobilise par jour ou mois en termes de finances ? Personne ne le sait. Et pourtant, Alseny Diawara chante çà et là qu’il n’a peur de rien parce que le gouverneur est son ami et qu’il a des hommes au gouvernorat.

Ce n’est pas tout. Cet individu au corps humain mais possédant le raisonnement et la conscience d’une hyène harcèle les petites filles vendeuses de ce marché. Certaines sont même prêtes à témoigner à visage découvert si ce sal comportement continue. Une attitude dégradante et barbare qui ne peut pas donner une image responsable au gouvernorat qui lui maintient à la tête de ce marché.

Par ailleurs, il faut noter nous dit-on, que cet administrateur ne nourrit aucune préoccupation pour assurer la sécurité des biens des marchands et marchandes. Tout ce qui l’intéresse, c’est  l’argent. Seul l’argent. Que marchandises brû lent ou soit volés, ce n’est pas son problème. Lui, tout ce qu’il vise avec son clan mafieux, c’est l’argent du contribuable qu’il oriente à des fins égoïstes et personnelles.

Toutes tentatives pour joindre Alseny Diawara malgré le déplacement de nos reporters sont restées sans succès.

Nous y viendrons ! 

Oumar CISSE