Plus de 160 migrants vivants en Lybie ont décidé volontairement de rentrer au Pays avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour les migrations (OIM). Les migrants arrivés  Conakry, ont été  immédiatement pris en charge par les services de l’OIM Guinée pour faciliter leur réinsertion socioéconomique.  A cet effet, le Bureau de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies et la Cheffe de Mission résidente de l’OIM Guinée partage avec vous,  les conditions de retour des migrants guinéens ainsi l’accueil et les dispositions prises par l’OIM, depuis leur arrivée à l’aéroport de Conakry Gbessia, en collaboration avec les Responsables du SENAH (Service National des Affaires Humanitaire), des représentants du Ministère des Affaires étrangères et des Guinéens de l’Étranger et du Ministère de l’Action Sociale, de la promotion féminine et de l’enfance.

 Mardi 13 juin 2017 – Il est 18h20 quand le vol spécial affrété par l’OIM Libye atterrit à l’aéroport de Conakry-Gbessia, à son bord, 161 migrants guinéens, dont 4 mineurs non-accompagnés, 5 femmes et 6 enfants en basâge. Ces migrants, qui ont sollicité l’aide de l’OIM pour rentrer volontairement en Guinée, font partie des nombreux guinéens vivant en situation irrégulière en Libye, souvent dans des conditions difficiles. Certains étaient emprisonnés dans les centres de détention de Ghreian et Alsika.

 Le vol charter a quitté l’aéroport Mitiga de Tripoli, et est arrivé à Conakry le soir même. L’OIM a effectué des entrevues avant le départ, des examens médicaux et a facilité l’obtention de visas de sortie pour tous les passagers. Les migrants ont également reçu une assistance supplémentaire sous forme de kits, comprenant des vêtements et des chaussures.

Parmi les passagers Alpha*, 15 ans. Il raconte avoir été chauffeur de taxi à Abidjan avant de décider de partir. Après être venu saluer son père en Guinée, il a pris la route du désert en direction de l’Algérie, puis finalement la Libye où il fut arrêté et jeté en prison. Il y passa 11 mois avant d’être secouru par l’OIM.