Au Québec, 339 personnes ont été tuées ou blessées gravement par un policier depuis 12 ans. Or, sur les 339 enquêtes policières menées sur ces incidents, seulement 3 ont mené à des accusations criminelles contre les policiers impliqués dans ces opérations ayant très mal tourné.
Ces chiffres troublent profondément Paul Monty, ancien commissaire à la déontologie policière du Québec, mais ne l’étonnent pas vraiment.
Mais le cas de l’ancien caporal de la Sûreté du Québec Gaétan Rivest est beaucoup troublant. Il soutient quant à lui avoir carrément truqué des rapports à plusieurs occasions.
L’ex-policier a enquêté sur la mort d’Yvon Lafrance, tué d’une balle à la poitrine par un policier de Montréal. «Quand le policier a tiré, sa vie n’était pas en danger. Il n’a simplement pas eu les nerfs pour supporter la pression», affirme M. Rivest, cité par la lapresse.ca du Canada.
«Au poste, le policier parlait beaucoup. J’ai dit à mon partenaire de ne rien prendre par écrit, parce qu’il était en train de se mettre les pieds dans le plat. Je suis sorti de la salle d’interrogatoire et j’ai dit à son représentant syndical: « Va parler à ton policier, dis-lui de bien écouter les questions que je lui pose. Les réponses sont dans mes questions. Sinon, je vais devoir l’accuser d’avoir déchargé son arme à feu de façon dangereuse. »»
Gaétan Rivest est ensuite retourné dans la salle d’interrogatoire et s’est mis à suggérer des réponses au policier. «Je lui demandais: « Sentiez-vous votre vie en danger, la personne avançait-elle vers vous, avait-elle quelque chose dans les mains… » Je lui ai offert des portes de sortie. Si je ne l’avais pas fait, c’est certain qu’il y aurait eu un procès.»
Dans un autre cas, l’ancien caporal a enquêté sur la mort d’un détenu qui avait utilisé sa ceinture pour se suicider dans sa cellule. «Le policier aurait dû la lui retirer lors de la fouille. J’ai couvert sa négligence en expliquant que le détenu était tellement obèse que sa ceinture était difficile à détecter. Cela a passé. Le coroner a tout accepté et ça a fini là», ajoute M. Rivest, qui a lui-même eu des démêlés avec la justice après son retrait des forces policières.
Cet homme Gaétan Rivest a été introduit en Guinée par un jeune investisseur qui le croyait être un homme sincère et capable d’aider la Guinée dans son décollage économique avec l’arrivée du président Alpha Condé à la tête de ce pays aux potentialités immenses inexploitées. Une fois introduit dans certains milieux d’investisseurs, l’ancien policier n’a pas tardé à montrer son visage réel, celui d’arnaquer et d’escroquer des pauvres guinéens sur son passage.
Il fait faire des transactions douteuses  en monnaie contre des pierres précieuses. Renvoyé de la police canadienne pour multiples infractions, cet homme cherche maintenant à détruire celui qui l’a fait venir en Guinée. Il menace sans cesse son ‘’bienfaiteur’’ d’user de toute sa force de nuisance. Au-delà des plaintes çà et là improductives, il s’intéresse à la presse pour subvenir à ses fins. Quant à ses victimes, ils cherchent sous tous les cieux le sieur Gaétan mort ou vif.
Aly Badara Condé

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