Depuis le mardi 04 juillet 2017, les guinéens sont dans une confusion avec des déclarations depuis la destitution de Bakary Fofana par dix huit (18) commissaires qui l’accusent de mauvaise gestion des fonds alloués à la CENI et autres pratiques.
Mais, selon Bakary Fofana, la violation des règles procédurales relatives à la tenue de la plénière et les vices de formes entachant le courrier qui lui a été adressé, représentent d’après lui, ‘‘la cause de la nullité de l’élection ’’ du département juridique et contentieux de la CENI.
Ensuite, il dit n’avoir pas compris les actes posés par ses commissaires et se réclame jusqu’à preuve du contraire président de l’institution en charge de l’organisation des élections et referendums en Guinée.
Par contre, après son élection à la tête de l’institution, Me. Salifou Kébé s’est directement engagé dans une dynamique de porter le message des commissaires au nom de la CENI.
« A mes collègues de la CENI, je dirai qu’ils n’ont pas fait qu’élire un président, ils se sont tous mis dans l’ordre de bataille au côté de leur frère. Je vous le dis toute suite, que le président de la CENI, n’est celui qui donne des ordres irrévocables, mais celui qui exécute la décision collégiale de l’ensemble des commissaires et c’est ce que j’entends faire dans l’humilité, la sérénité mais aussi dans la détermination ».
Cette crise qui mine désormais la CENI plonge à nouveau la Guinée dans un blocus institutionnel alors que le climat politique reste encore tendu quant à l’organisation des élections locales courant 2017.
En tout cas, les guinéens attendent impatiemment de connaitre le véritable président de la CENI.
Daouda Yansané
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