Selon nos informations, la démarche des commissaires frondeurs à la CENI ne semble pas aboutir à des solutions idoines. Depuis des années, El Bakary Fofana conduit cette institution sans brouille, ni de réclamations. Pour quoi c’est maintenant ils demandent le départ de cet homme dont la plupart des politiques qualifient comme le légaliste ? En tout cas cette question mérite avoir une réponse. Pour bon nombre d’observateurs, ces commissaires qui s’agitent sont animés d’un esprit de gain.

Après une tentative de débarquement sans succès du président Bakary Fofana par ces commissaires frondeurs, le vendredi 21 juillet 2017, une fausse nouvelle sur une fameuse passation entre lui et Me Salifou Kebé a fait des échos dans la cité. Aussitôt rendu sur les lieux, les journalistes en quêtes d’informations ont passé des heures dans les couloirs de la CENI sans rien avoir comme informations sur cette cérémonie. Il n’y’a eu aucune cérémonie de passation de service. Alors à quoi jouent exactement les commissaires frondeurs ?

Selon nos informations, c’est une démarche sans fin pour ces commissaires frondeurs et ne savent plus de quel pied dansé. Le ministère de l’administration qui est une partie intégrante dans l’organisation des élections en Guinée n’a jamais été associé, ni informé de cette passation de service.

Pourquoi donc ces frondeurs font ils déplacés la presse sur du faux ? La passation suppose une cérémonie entre deux personnes et vu l’importance de cette institution en charge d’organiser les élections en Guinée, une passation ne peut pas se faire sans la présence de la cour constitutionnelle, le gouvernement guinéen, à travers son ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, y compris d’autres acteurs qui sont impliqués dans le processus électoral en Guinée.

Alors outre passé cette démarche, selon les juristes, c’est violé la loi et les règles, et c’est ce que les commissaires frondeurs sembleraient faire en organisant en catimini cette cérémonie au sein de la CENI en passant par les journalistes.

Selon certains citoyens, l’organisation des élections communales et communautaires n’est pas pour l’instant à cause de cette crise qui perdure au sein de cette instituions en charge d’organiser les élections. Avant de quitter dans les locaux de la CENI, notre source nous apprend qu’au moment où ces rumeurs persistaient sur la passation de service, le président Bakary Fofana était à son bureau en train de travailler.
A l’allure où vont les choses, les commissaires frondeurs risqueraient aussi de perdre leur poste en tout cas s’ils continuent à tirer sur la corde. Déjà l’opposition demande à ce que la CENI soit technique au lieu qu’elle soit politique.
Selon un constat, la plupart des commissaires qui sont à la CENI sont venus des partis politiques et actuellement, ils ne conjuguent pas le même verbe avec les responsables de ces partis qui les ont mandatés au sein de cette institution. Alors ils ont intérêt à revoir leur stratégie pour éviter d’être au chômage.
Alpha Camara