Le programme que nous vous proposons se fonde sur la nécessité de promouvoir un développement centré sur l’homme et plus durable à long terme, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités humaines, la promotion de la femme et des jeunes, la lutte contre la pauvreté et une croissance équitable, sur la base d’un partenariat dynamique entre les différentes parties prenantes au processus de développement de la Guinée.

A cet effet, nous élaborerons des plans d’actions nationaux et nous adopterons une approche programme comme cadre d’harmonisation des interventions de tous les partenaires au développement pour atteindre plus efficacement les objectifs communs ainsi définis.

Les propositions ci-après qui seront donc mises en œuvre ont pour ultime finalité de gouverner la Guinée autrement au profit du plus grand nombre de guinéens.

Première partie 

-Réforme de l’Etat

L’appréciation des problèmes de gouvernance intègre aussi bien la mise en place des institutions que l’application des textes législatifs et réglementaires ; elle est jaugée à travers la volonté politique réelle d’aboutir à une société entièrement participative, où les gouvernants et élus locaux sont investis d’un mandat précis dont ils répondent devant leurs mandants, où la gestion de la chose publique est transparente et soumise à un contrôle indépendant, où la justice fonctionne de façon indépendante et où la société civile joue son rôle de partenaire à part entière.La mise en place d’un cadre de concertation au niveau national en vue de nouer un dialogue avec l’ensemble des forces politiques de la Nation s’avère donc être une nécessité à laquelle nous nous engagerons.

Nous allons  donc initier avec la plus grande vigueur les actions visant à :

 

  • élaborer et à mettre en œuvre un plan de formation des élus locaux et des agents de l’administration centrale, communale et décentralisée ;
  • promouvoir une décentralisation effective au bénéfice des collectivités locales à travers un renouvellement régulier de leurs organes basé sur un mandat et un plan d’actions précis ;
  • renforcer la société civile pour lui permettre d’avoir un droit de regard sur la manière dont sont gérés les affaires publiques ;
  • promouvoir la culture du service public, la bonne compréhension de la citoyenneté et le bon exercice des libertés publiques  dans un débat contradictoire à travers la libéralisation effective des médias d’Etat ;

Cellule COM UFR