La cérémonie d’ouverture de la Conférence des jeunes sur le climat sur avec pour thème : « La jeunesse africaine en face aux enjeux aux changements climatiques » a eu lieu ce mardi 10 octobre 2017, à la bleue zone de Kaloum.

Cette rencontre qui connaitra la participation 250 invités venues des différents pays de la sous-région, permettra à ces jeunes de faire des  échanges sur tous les problèmes concernant l’environnement durant trois jours.

Sékou amadou Diakité, coordinateur du réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable, la cérémonie  d’ouverture de la conférence des jeunes sur  le climat qui se tient pour la première fois dans  notre pays, la république  de Guinée. Et d’après lui, la présence massive des jeunes marque toute l’attention et la disponibilité dont fait preuve cette couche à l’égard des préoccupations mondiales. « Car si  la jeunesse  demeure  la principale cible de cette rencontre, il demeure évident que  les thématiques qui feront l’objet  de bedât et d’échange durant ces trois jours, sous la conduite de nos éminents panélistes et conférenciers et internationaux, sont d’une grande portée qui concerne toutes les générations et toutes les couches sociales de notre pays ».

A l’en croire, la Guinée et d’autres pays du monde subissent des effets du changement climatique.« La  Guinée comme plusieurs pays du monde, subit les effets des changements climatiques par l’avancée du désert, la perte de la biodiversité, endémique. La disparition des têtes de source qui menacent d’ailleurs toutes la sous régions .Elle est sans cesse confrontée aux effets dévastateurs de son climat, notamment à travers la destruction de ses riches potentialités minières, énergétiques, agricoles, halieutiques .Une situation préoccupante qui nécessite des actions dont le but sera de proposer des solutions durables pour la sauvegarde et la gestion de notre biodiversité et écosystème ».

De constat général,dit-il, la question sur les enjeux climatiques et environnementaux reste encore plus ou moins prise en compte dans les actions sociales de jeunesse en Guinée. « Cela s’explique entre autre par le manque de véritables cadres de concertation et d’échange, notamment autour de ces questions dont les conséquences  se ressentent  d’années en années  dans  le pays. Mais  à travers des organisations  évoluant  dans le domaine de l’environnement et du développement durable, les jeunes guinéens sont de plus en plus conscients des changements à opérer, et entendent désormais faire valoir leurs capacités à travers des solutions qui permettront de lutter ces changements climatiques ».

En sa qualité de président de la cérémonie, Sékou Moussa Keita, Directeur du Centre de Recherche en Environnement, a felicité les jeunes pour cette initiative qui vise à sauver l’humanité. Nous avons attendue un adage qui disait que: « Si  la vieillesse pouvait, si  jeunesse savait. » et le grand sage Amadou Hampathé  Bâ nous a fait lire que si un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle.  Dans ce cas, on vous rappel qu’il faut être patriote vivre chez soit, bâtir  chez soit.

Et d’ajouter : « Si on nous demande, vous  les jeunes de faire une bannière réside entre les différentes cultures en Guinée qu’est-ce qu’on  va devenir, on ne sera rien. Il ne faut pas confondre son ambition politique au choix que vous avez fait pour un développement durable dans notre pays ».

D’après lui, la société civile est entrain de faire de grand chemin. « Si la jeunesse s’approche de cette société civile pour faire une marche en avant, nous pouvons que les encourager. On parle du changement climatique c’est n’est pas de l’eau versé sur le dos d’un canard, voici les types de recours  pour  accès au financement du fonds vert positivement, c’est de l’argent  là  mais faut t-il savoir faire la plupart des fonds que la Guinée reverse il ya de simple manière d’aller prendre ce argent mais être malin et patriote comme un sénégalais»,a-t-il conseillé.

Kabinet Kaba

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