Les journalistes guinéens ne reconnaissent plus la haute autorité de la communication dans sa composition actuelle. C’est du moins, la forte recommandation sortie mardi de la manifestation des journalistes contre les forces de l’ordre, notamment la gendarmerie nationale pour les comportements peu catholiques à l’encontre des journalistes dans l’exercice de leur profession.

Pour le dire en un mot comme en mille, les journalistes ne reconnaissent plus Martine Condé comme la présidente de la Haute Autorité de la Communication. Elle est accusée de mépriser tous les journalistes et associations de presse alors qu’elle est sensée travailler avec les journalistes en tant qu’organe de régulation des medias au pays.

Pour ce qui est de la gendarmerie nationale, le Haut Commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, Général Ibrahima Baldé tente de réparer les dégâts de ses éléments qui ont bastonné des journalistes. Le Général Baldé a pris en charge l’achat des ordonnances de certains journalistes blessés par les forces de l’ordre.

Toutefois, la quinzaine de journaliste grièvement blessée  par des gendarmes tente toujours de se remettre du choc de la violence, de la brutalité  et de la barbarie des gendarmes qui ont systématiquement détruit  le matériel de travail des journalistes.

Pour l’heure, c’est le silence radio des autorités : ni le président Alpha Condé, ni son Premier Ministre, Mamady Youla encore moins les Ministres de la République n’ont pipé mot pour condamner ces violences d’un autre âge de la gendarmerie nationale sur des journalistes désarmés.

Les gendarmes qui sont coupables de ces actes ne sont pas non plus inquiétés.

En attendant, Martine Condé reste la présidente d’elle-même et non de la Haute Autorité de la Communication comme organe de régulation des medias en Guinée, selon les associations de presse.

Mohamed Soumah