La commission électorale nationale indépendante version Me Amadou Salif Kébé s’active non seulement pour organiser les élections locales du 4 février 2018, mais aussi les scrutins à venir. Il s’agit des élections législatives de 2018 pour renouveler le parlement, mais aussi et surtout la présidentielle de 2020.

Pour conférer à l’organisation de ces consultations électorales toute la transparence requise, la CENI avait lancé un appel d’offre pour recruter  un cabinet d’audit  indépendant du fichier électoral. Au total,  six cabinets ont postulé : un cabinet Français, un Belge, un cabinet américain, un de la Cote d’Ivoire, un cabinet Tunisien et un autre de l’Afrique du Sud.

L’ouverture des plis a eu lie mardi au marché public  devant les représentants de l’opposition, de la majorité présidentielle, des représentants de la société civile et des cadres de l’administration du territoire. Bientôt, le cabinet qui sera retenu sera connu.

L’objectif est de contrôler et faire des recommandations  pour  faires des révisions du fichier en prélude à l’organisation des législatives de 2018 et  la présidentielle de 2020. Sur la base de ces recommandations,  les acteurs du processus électoral seront rassurés quand à l’amélioration et  le degré de maitrise des opérations.

Toutefois, l’audit du fichier électoral guinéen ne concerne pas les élections locales du 4 février, rassure la commissaire Djénabou Touré, mais plutôt les législatives de 2018 et  la présidentielle de 2020.

Pour rappel, il faut dire que l’audit du fichier électoral est un point qui figure en bonne place des accords politiques  signés le 12 octobre 2016.

 

Almamy Kalla CONTE

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