La listes des victimes des bavures policières s’allonge dans la capitale Conakry. Lundi déjà, la première victime des violentes manifestations a été le jeune collégien de 17 ans en 10è année, Souleymane Diakité, qui a été tué par balle dans son quartier à Dabompa.

Une autre victime selon la police à travers le porte-parole du Ministère de la sécurité du nom de Saifoulaye Sadio Bah, originaire de Maci et tôlier de son état a trouvé la mort mardi entre Bomboly et Coza, selon Boubacar Kassé.

Ce matin toujours dans le quartier de Dabompa en haute banlieue de Conakry, un jeune qui serait le neveu du Général Siba Loholamou, gouverneur de Boké a succombé à ses blessures.

La liste s’allonge et l’on n’est pas loin du nombre de la grève du mois de février dernier. Huit personnes avaient trouvée la mort, sans compter des blessés et des dégâts matériels importants.

Pendant ce temps, il y a plus de deux semaines, le chef de l’Etat guinéen est absent du pays. Selon nos informations, le président Alpha Condé a été  reçu mardi par son homologue français, Emmanuel Macron à l’Élysée, alors que le pays brûle.

Il est alors à se demander, à quand le déni du gouvernement va s’arrêter dans ce bras de fer qui a fermé toutes les écoles du pays. En tout état de cause, ils sont nombreux les populations qui estiment que le gouvernement doit regarder la réalité en face pour discuter avec Aboubacar Soumah et son groupe qui sont largement suivis par des enseignants à la base.

 

Naby Camara