Ces dernières années, l’opposition guinéenne a fait voir aux guinéens toutes les couleurs. Manifestation de rue suivies de mort d’homme, injures publiques, propos déplacés, bref, il y a eu trop de bruit pour rien.
Le chef de file de l’opposition, Mamadou Cellou Diallo puisqu’il s’agit de lui, a parlé de plus de 100 morts suite à la répression des manifestations pour l’organisation des élections locales. Mais à ce jour, la plus grande formation politique peine à constituer la liste de ses candidats en prélude aux élections locales.
Selon nos sources, Mamadou Cellou Diallo aurait même demandé à ses lieutenants de contacter la commission électorale nationale indépendante pour reporter les élections à une date ultérieure, le temps pour lui de constituer les listes.
Pourtant, la CENI avait fixé le délai de dépôt de candidature du 6 décembre au 20 décembre.
Alors avec une opposition qui ne sait même pas constituer une liste de candidature, comment les citoyens seront gouvernés après leurs élections dans les communes et mairies du pays ?
 En attendant, nos sources indiquent qu’à ce jour, moins de 20% des candidatures sont enregistrées par la commission électorale nationale indépendante.
D’où cette question qui taraude des esprits: la date du 45 février 2018 sera tenue ou pas. C’est là toute la question.
Mohamed Soumah