« Ce n’est pas eux qui m’ont mis dans le syndicat, c’est le congrès qui m’a élu ». La réaction du secrétaire général adjoint du SLECG exclu au même titre que trois de ses collègues par son organisation et l’USTG n’a pas tardé de tombée ce jeudi 11 janvier 2018 au cours d’une émission d’une radio de la place.

Selon Aboubacar Soumah, l’un des pionniers de la  dernière grève ayant secouée le système éducatif, les deux signataires de l’acte n’ont aucun pouvoir  pour  l’exclure: « Ils sont élus comme moi par un congrès, est-ce qu’ils ont cette capacité de m’exclure de l’USTG et du SLECG ? Ils ne l’ont pas. Ça,  c’est une déclaration qu’ils font à mon absence, mais face à face, ils n’osent pas me le dire », s’est-il confié à la presse.

Aboubacar Soumah, dit protester contre la déclaration des bureaux exécutifs de l’USTG et le SLECG : «Pour l’instant, l’acte ne m’a pas été donné officiellement. Certains camarades m’en ont parlé aussi. Il s’agit de 4 syndicalistes, c’est  Abdoulaye Portos Diallo, Aboubacar Soumah, Mouctar Tounkara et El hadj Baniré.  Nous n’avons reçu aucun acte. Pour moi c’est amusant ».

Il pointe un doigt accusateur sur le gouvernement qui, selon lui aurait donné de l’argent à un groupe pour dissuader leur démarche : « L’Etat  a déboursé 100 millions  GNF pour aller  nous déstabiliser sur le terrain. Comme les autres n’ont pas pu accomplir cette mission déstabilisatrice, je crois que c’est l’acte là qu’ils ont pris pour que l’Etat dise qu’ils ont fait quelques chose ».

A suivre !

Sékou Cissé