Alors que le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses partisans menacent de repartir en grève le mois de février prochain si le gouvernement ne fait pas face à leur revendication, une décision  signée par le secrétaire général du SLECG et de celui de l’USTG excluant le syndicaliste meneur de la dernière grève des enseignants et ses camarades  vient de tomber  ce 10 janvier 2018.Votre quotidien en ligne s’est procuré d’une copie de la décision.

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Il y a quelques semaines, Aboubacar Soumah a convoqué une assemblée générale des enseignants au siège du SLECG à Conakry. A cette occasion, le leader de la grève qui a paralysé le secteur éducatif guinéen en novembre-décembre 2017, a déploré « le refus » du gouvernement de faire face aux revendications des enseignants et a appelé ses collègues à se mobiliser pour reprendre le mouvement dès le mois de février prochain. Peu après cette sortie, et alors que l’échéance prévue pour la reprise de la grève suspendue approche, le SLECG et L’USTG ont décidé de prendre le devant en excluant le syndicaliste et ses proches. « Les deux bureaux exécutifs (SLECG et USTG NDRL) décident ; De l’exclusion de l’USTG et du SLECG des agitateurs de ce mouvement, membres du bureau exécutif national du SLECG, dont les noms suivent :

  • SOUMAH Aboubacar
  • DIALLO Abdoulaye Portos
  • TOUNKARA Oumar Kindia
  • DIALLO Ibrahima Baniré Kindia

Les intéressés n’ont plus le droit de parler ou d’agir au nom de l’USTG et du SLECG et encore moins d’utiliser les logos et le siège, sous peine de poursuite judiciaire », peut-on lire dans la décision, signée par El hadj Dr SY SAVANE, secrétaire général du SLECG et de Louis M’bemba SOUMAH, secrétaire général de l’USTG, centrale à laquelle est affilié le SLECG.

Les deux organisations syndicales justifient cette décision par la violation de tous les textes qui régissent le fonctionnement du SLECG par Aboubacar Soumah et son groupe, mais aussi par le souci de préserver la quiétude sociale en Guinée.

Déclaration des Bureaux nationaux de l’USTG et du SLECG

Déclaration des Bureaux nationaux de l’USTG et du SLECG.pdf, suite et fin

Daouda Yansané