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Les stigmates de la folle journée du lundi dans la commune de Kaloum sont encore visibles dans le quartier administratif de la capitale guinéenne. Pneus brulés, cailloux, ordures et autres immondices jonchent encore les rues de la presqu’ile haut combien paisible de Kaloum.
Pour parer au plus pressé, notamment ceux qui veulent exprimer leur ras-le-bol devant le palais Sekhoutouréah, la garde présidentielle du chef de l’Etat n’a rien laissé au hasard la nuit dernière. Elle a mobilisé plutôt l’artillerie lourde pour barrer toutes les routes qui mènent au palais Sekhoutourah. A partir du Ministère des Travaux Publics, pas d’accès au palais. Il en est de même à partir de la devanture de la direction générale de la Banque Panafricaine ECOBANK.
Les bureaux de l’administration et du privé qui se trouve dans la même zone que le palais Sekhoutouréah n’ont pas le choix. Ils doivent emprunter la route située derrière l’ambassade de France ou se rabattre sur le quartier de Boulbinet pour accéder à leur poste de travail ou rien.
Par ailleurs, tout porte à croire que les violences du lundi à travers des manifestations monstres sont encore vivaces dans les esprits. En tout cas, la commune de Kaloum qui boulonne de monde dès 7h du matin, ce, du lundi au vendredi voir même samedi ne refoule pas de monde ce matin.
Signe que les choses ne se sont pas encore normalisées.

Naby Camara depuis le centre ville de Kaloum pour Guineelive