A l’initiative de l’ONG jeunes Elites, la deuxième édition du concours de grammaire et de recherche des mots dans le dictionnaire français a eu lieu ce vendredi 13 avril 2018 au palais du peuple de Conakry.

Cette compétition a regroupé des écoles publiques et privées de la capitale guinéenne.

Selon les résultats du jury dudit concours, dans la catégorie grammaire, il y a eu 12 candidats venus des différentes écoles dans les cinq communes de Conakry. Seulement trois sont admis : il s’agit de Karamba Souaré du College II Boulbinet suivi par Kadiatou Toumkara du groupe scolaire KK3 et Oumou Hawa Diallo du groupe scolaire château brillant.

Dans la rubrique recherche des mots dans le dictionnaire,  Aboudoulaye Diang de Victor Hugo occupe la première place, suivi par Ibrahima Sory Sylla de Tousein et Aminata Diallo du groupe scolaire ABOUD.

Tout en remerciant les autorités des écoles qui ont participé à ce concours, Seydouba Soumah, président de l’ONG Jeunes Elites a dit : « j’ai un sentiment de satisfaction, d’encouragement et d’exhortation ».

Selon lui, l’organisation de ce concours est une façon de pousser les élèves vers la lecture. « Nous avons estimé qu’on doit donner la priorité à l’école. A cultiver l’amour de la lecture et de l’écriture. Comme le disait un penseur ‘’un enfant qui lu, est un adulte qui pense’’. Le constat me prouve que les apprenants guinéens ne lisent pas beaucoup et non pas un certain gout à l’apprentissage. Donc, nous avions mis ce concours aussi une question d’émulation et corriger quelques lacunes dans communication de masse au niveau de nos élèves ».

Parlant des difficultés pour la tenue dudit concours, il  mentionne l’absence des autorités en charge de l’éducation. « C’est l’absence des autorités en charge de l’éducation. Nous sommes une ONG agrémentée dans le domaine culturel et scientifique. Le ministère de la culture était représenté par l’attache de cabinet et pourquoi pas le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation et le ministère de la jeunesse aussi ? », s’est-il interrogé.

En dépit de toutes les difficultés, il nous a rassuré que par la grace de Dieu, la troisième édition se tiendra l’année prochaine.

Daouda Yansané

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