Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Guinée ne cesse de s’illustrer du moins négativement. Les cadres du palais Sekhoutouréah  qui voulaient simplement se débarrasser du Président du Conseil d’Administration de la SOGEAC (SOCIETE DE GESTION ET D’EXPLOITATION DE L’AEROPORT DE CONAKRY GBESSIA), ont par medias interposés avec des espèces sonnantes et trébuchantes annoncé le détournement de quatre milliards GNF dans les caisses de la société.
Après cette information qui ressemble à du cinéma, Boubacar Sow a souhaité que le rapport financier de l’audit soit inscris à l’ordre du jour au conseil d’administration de la SOGEAC qui devait se tenir ce 20 avril à Paris. Histoire de tirer cette affaire au clair. Il a écrit à cet effet aux deux parties (guinéenne et française) qui gèrent la SOGEAC. Les français ont répondu, mais la partie guinéenne, gérée par la présidence guinéenne n’a pas répondu à la requête pour l’examen du rapport financier de l’audit.
Boubacar Sow a donc quitté Conakry jeudi 19 avril afin de prendre part à la réunion du conseil d’administration prévue ce vendredi 20 avril. Curieusement, ce sont les français qui ont tendu  à Boubacar Sow le décret le limogeant de son poste de Président du Conseil d’Administration de la société.
Le paradoxe dans tout ça, c’est que ni la Radio nationale, ni la télévision nationale n’a publié ce décret jeudi soir dans les différentes éditions d’informations.
Pire, ni le Ministre des Transports, ni les cadres véreux de la présidence de la République n’ont informé M.Sow de son limogeage, quand il prenait son avion jeudi pour Paris.

M.Sow est démis de ses fonctions pour avoir accepté l’amendement de l’ordre du jour proposé à la partie française à savoir, l’examen du rapport d’audit. Cette acceptation est qualifiée de faute lourde par la présidence. Sur quelle base il se fonderait pour refuser la proposition d’amendement de l’ordre du jour.
Apparemment, l’équation était à plusieurs inconnus pour lui. S’il refusait la proposition d’amendement de la partie française, évidemment, il se retrouverait seul avec la partie guinéenne pour le conseil.

A moins que ça ne soit le retour à la case départ au palais Sekhoutouréah avec des décrets non signés par le président mais qui tombaient à tour de bras au temps du feu général Lansana Conté.

Guineelive vous propose le dit décret démettant Boubacar Sow de ses fonctions

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