Le moins que l’on puisse dire,  le syndicaliste Aboubacar  Soumah, meneur de la grève des enseignants du mois de février dernier est perçu par des autorités de Conakry et  certains syndicalistes comme un ennemi à abattre à tout bout de champ.

Pour preuve, ce syndicaliste venu au palais du peuple ce mardi 1er mai 2018, pour assister à la fête du travail a été refusé de prendre place parmi des personnalités venues pour la circonstance.

C’est à  10h30minutes lorsque le défilé des groupes syndicaux et  autres travailleurs à commencer. Comme ça se doit, le modérateur de l’événement annonçait le passage de chaque groupe syndical et autres groupes socioprofessionnels devant la tribune qui abritait les responsables du gouvernement et des syndicats.

Contre toutes attentes, c’est le syndicalistes Aboubacar Soumah vêtu de son complet Kaki avec un chapeau en compagnie de ses camarades syndicalistes qui se présente devant le premier ministre, le ministre Albert Damantang Camara, le syndicaliste Amadou Diallo et compagnie. Le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo s’est précipitamment levé de son fauteuil pour dire au modérateur de  ne pas annoncer le passage du SLECG et non plus Aboubacar Soumah.

Après avoir fait le tour avec ses camarades, le patron du SLECG s’est dirigé vers la tribune ou se trouve les personnalités et les syndicalistes de son rang. L’ordre a été donné aux policiers qui gardaient la rentrée et la sortie de la tribune de bloquer le passage du syndicaliste Soumah. Mais avec le cri des compagnons de ce dernier et la présence massive des medias, les agents ont cédé le passage. Quand il est monté à la tribune, le premier ministre, le ministre Albert Damantang Camara, Amadou Diallo et les autres syndicalistes n’ont pas accepté de serrez les mains du syndicaliste Soumah. Comme refugié, il s’est arrêté pendant une dizaine de minutes avant qu’un jeune assis au quatrième rangé ne lui cède sa place.

Daouda Yansané depuis le palais

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