A l’initiative de l’UNFPA (Fonds des Nations Unis pour la population) en collaboration avec les autorités guinéennes, une conférence Régionale sur la culture, communication et le Dividende Démographique, regroupe à Conakry, les  communicateurs traditionnels de la sous région ouest africaine. Selon nos informations, l’objectif de cette rencontre est d’outiller ces professionnels à porter des messages de sensibilisation à l’endroit de toutes les couches sociales de l’Afrique de l’Ouest. Une façon de minimiser les taux de mortalité infantile, les mariages précoces et les grossesses non désirées.

S’adressant aux participants, le Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, Mabingue N’gom a dit : « L’Afrique a choisi d’investir dans le dividende démographique pour accélérer la croissance et le développement. Donc, cette accélération de la marche vers  la prospérité passe naturellement par un certain nombre de changement de comportement pour que nous puisons quand même accélérer ce qu’on appel la transition démographique. C’est un peu la baisse de la mortalité maternel infantile qui va quand même induire du changement de la structure de l’appellation avec comme conséquence un gain de croissance économique ».  

Et d’ajouter : « C’est la circulation de l’information des communautés les plus reculer dans le pays en Afrique au sud du Sahara elle passe nécessairement par un engagement fort des communicateurs traditionnelles. Qui sont des personnalités  respecter, écouter mais des personnalités qui maitrisent un peu les aspects sociaux de plus sensibles et je crois que leurs engagement leurs mobilisations, leurs contributions pourraient aider fortement dans la réalisation d’objectif majeur, de capture du dividende démographique en Afrique.  Au sud du Sahara, nous avons une possibilité de générer 500 milliards de dollars des Etats-Unis chaque année et  sur 30 ans au moins.  Je crois qu’il mérite la mobilisation de tous, car les communicateurs constituent un vecteur important sur les quels nous voulons compter avec qui  nous voulons  compter pour accélérer le progrès en Afrique du sud du Sahara ».

Avant de conclure ses propos, il a dit : « Durant ses trois dernières années, il s’agira de leur donner les connaissances,  les détaillés à nous  aider pour faire avancer  un peu cet  important chantier de capture dividende démographique. Je pense  qu’en les aidants à comprendre et à maitriser les facteurs qui sont derrières un peu les forts taux de mortalités maternelle en les aidants à comprendre tous les problèmes lies au mariage précoce, à l’excision des femmes des filles qui sortent des structures scolaire et je pense  qu’ils seront outillés pour faire passer le message avec toutes les sensibilités en tenant compte des réalités sociales pour que nous pouvons avancer un peu dans nos efforts dans ce changement de comportement sans lesquels ils ne seront difficile de bâtir une Afrique forte ».   

 De son côte, le président  du Réseau  National des Communicateurs Traditionnels (RENACOT), Dr. Pogba Gbanacé mentionne que cette présente rencontre  apparait comme une interpellation faite au communicateurs traditionnelles à développer des actions de communication axer sur les pédagogie traditionnelles propre  à nos tradition locale  en fin d’obtenir l’engagement et l’adhésion des conditions à prendre une part active dans les programmes de développement initiés pour nos différents peuples. « Pour relever un tel défis, il est important de mettre en place une plate forme de dialogue, d’échanges en vue de définir une méthodologie réaliste prenant en compte les expériences réussi par les un et les autres dans les différents secteurs d’intervention dont la sante sexuelle et reproductive », a-t-il dit.

Par ailleurs , le ministre de la culture des sports et du patrimoine historique, Sanousy Bantama Sow a dit : « cette rencontre régionale est d’amener les communicateurs traditionnelles et les leaders communautaires à s’engager pour la réalisation du dividende démographique en soutenant l’autonomisation des femmes au retour de l’âge en mariage, la scolarisation et le maintien des filles à l’école, la planification familiale et la restructuration du réseau des communicateurs traditionnelles communautaire avant l’ouverture des travaux ».

Daouda Yansané

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