Comme nous l’avions annoncé dans l’un de nos précédents articles, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée et le gouvernement étaient au tour de la table de négociation ce vendredi 11 mai 2018 à Conakry, sous l’égide de l’inspecteur général du travail, Dr Alya Camara.

Pour bon nombre d’observateurs, le débat devrait se focaliser sur les 8 millions de francs guinéens comme salaire des enseignants que le syndicat réclame.

Mais au sortir de cette rencontre, le syndicaliste, Aboubacar Soumah a mentionné que le point concernant les 8 millions de francs n’a pas été touché, mais c’est d’autres préalables ont été signalés.

Concernant ces préalables, le syndicaliste  a dit que le débat s’est tourné sur le  le retour à leurs postes des enseignants et syndicalistes mutés pour fait de grève.  Le secrétaire général du SLECG, des syndicalistes, enseignants et homologues de l’université de Kindia et du secrétaire général du SLECG de Kissidougou et l’ingérence du gouvernement dans les affaires syndicales, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Parlant de la négociation sur les 8 millions, il a dit : « Nous nous sommes définis aussi la tâche selon laquelle, nous devons attaquer les négociations proprement dites sur l’ouverture du couloir de négociations concernant les huit millions le jeudi prochain ».

Le représentant du gouvernement à cette négociation, Traoré Mohamed, chef de cabinet du ministère de la fonction publique a dit que les discussions se poursuivront et feront en sorte que toutes les parties soient satisfaites.

Alkhaly Condé