En république de Guinée, l’article 36 de la constitution restreint le président de la république, le premier ministre, les membres  du gouvernement, le gouverneur de la banque centrale, les cadres des régies financières de l’Etat, les président des institutions républicaines y compris le président de la cour des comptes a procédé à la déclaration sur l’honneur de leurs biens, avant et après leur entrée en fonction.

Mais de l’avis de bon nombre d’observateurs de la vie politique du pays, cette déclaration se fait sur mesure et à la fin de la mission confiée à ces cadres précités, aucune enquête n’est faite pour savoir s’ils ont fait le détournement ou pas. Et ce qui est regretable, c’est que la loi aussi reste muette sur les sanctions encouruent par un cadre qui se rendrait coupable de détournement de deniers publics.

Raison pour la quelle, ces observateurs disent que la déclaration des biens n’a aucun sens en Guinée.

Daouda Yansané