Malgré l’interdiction faite par le gouverneur de la ville de Conakry, les forces sociales du pays ont maintenu leur marche de protestation contre la hausse du prix des produits pétroliers. Mais très tôt le matin, les populations de Conakry se sont réveillées avec une forte présence des forces de défense et de sécurité dans presque tous les quartiers de la capitale.
Conséquence, les premiers manifestants dans la commune de Kaloum et à la Tanérie, dans la commune de Matoto ont été repoussé avec force par les forces de défense et de sécurité.
C’est le cas à la Tanérie où une bombe lacrymogène a été lancée aux leaders des forces sociales. Abdourahmane Sanoh de la PCUD et les autres n’ont pas eu le choix que de prendre la fuite. Justement, c’est dans cette course folle avec policiers et gendarmes que certains manifestants furent mis aux arrêts.
A Kaloum, le centre ville, des altercations tout azimut sont signalés.
Conséquence de cette situation peu reluisante, les activités économiques et l’administration restent encore paralysées ce lundi, y compris à Conakry.
Avec ce dialogue de sourd, le combat pour la survie continue. Et c’est tant mieux.
Aux dernières nouvelles, à la Bourse du Travail, syndicalistes et syndiqués ne sont pas la bienvenue. Le coin est militarisé et ceux qui s’y aventurent sont violentés par des forces de défense et de sécurité qui ne badinent plus ce lundi, début de la quatrième semaine de grève dans le pays.

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Naby Camara