Le Ministre des Sports et du patrimoine Historique, le très controversé Sanoussi Bantama Sow se croit tout permis quand il est à la tribune des assemblées générales du RPG, parti au pouvoir dont il soutien les actions et réactions. Il s’attaque à tous ceux qui ne pensent pas comme lui que la Guinée va mal sous le magistère du président Alpha Condé.
Droit dans ses bottes et dans cette logique, Sanoussy Bantama Sow pense que le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah est corrumpu. Et comme du berger à la bergère, la réaction de l’interessé ne s’est pas fait attendre : « Je ne voulais pas y répondre, j’ai suivi toutes ses allégations, mais aujourd’hui, je suis obligé d’y répondre un peu. Je crois que Bantama Sow ne m’a jamais connu de par le passé. On ne s’est jamais croisés. Il ne sait même pas si je suis de teint clair ou noir, ou si j’étais mince ou gros. Moi, je crois que j’ai perdu en kilos avec ces soucis-là, j’ai perdu au moins un peu de poids. Qu’il comprenne cela. Moi je ne vis pas du fruit du labeur des autres, comme eux, membres du gouvernement, ils volent dans les caisses de l’Etat ».
Plus loin, Soumah enfonce le clou : « Si j’ai changé cette fois-ci, comme il prétend le dire, c’est grâce aux enseignants. Tous les enseignants ont cotisé 20.000 GNF minimum ; ils nous les ont envoyés ici, de l’intérieur. Regardez notre siège, nous avons peint notre siège, nous avons carrelé l’intérieur de la salle. Nous avons équipé notre bureau. Je n’ai envoyé aucun franc chez moi. Donc, moi, je vis quand même, je suis fier d’avoir un véhicule 4×4, mais il faut lui dire que ce n’est pas maintenant que j’ai commencé à rouler dans un véhicule. Ce n’est pas cette année. C’est pour cela j’ai dit qu’il ne me connait pas. S’il me connaissais, il ne se serait pas posé cette question ».
Il reviendra donc à Bantama Sow de dire aux guinéens comme Aboubacar Soumah vient de le démontrer que les voitures dans les quelles il roule et les nombreuses propriétés qu’il détient à Conakry et à Mamou ne sont pas puisés dans les caisses du contribuable guinéen.

Ousmane Cissé