A l’instar  de leurs coreligionnaires du monde, les musulmans de Guinée ont célèbre lundi 21 août 2018, la fête de l’Aïd El-Adha ou Aïd El-Kebir, encore appelé la fête du mouton, la « fête du sacrifice » en français.

De la capitale Conakry à l’intérieur du pays, les sermons de cette fête étaient consacrés à la préservation de la paix et l’unité nationale. A l’esplanade du palais Sékhoutouréya où le président Alpha Condé a effectué la prière avec d’autres fideles, le grand imam de mosquée Fayçal, Elhadj Mamadou Saliou Camara a exhorté au guinéens de s’unir.

Selon lui, qu’on soit soussou, Malinké, peulh, nous sommes issus de même père ‘’Adam ‘’  et que nous sommes égaux devant Dieu en termes de droits et de devoirs.

Comme il est de coutume, le président Alpha Condé a profité de cette occasion pour s’adresser à ses concitoyens. Dans son message, il a dit que  la Guinée ne peut pas se développer aussi longtemps que les Guinéens mettront leurs ethnies ou leurs régions au-dessus de la Nation.

« Je ne peux pas mieux dire que ce qu’a dit l’imam aujourd’hui et ce qu’a dit le Khalife de Pita. La Guinée ne peut avancer que si les Guinéens se donnent la main, s’ils oublient qui est Soussou, qui est Malinké, qui est Peulh, qui est Guerzé et pensent qu’ils sont d’abord guinéens.

Je crois que c’est le plus grand message, la Guinée ne peut pas se développer si les Guinéens ne se donnent pas la main, nous serons la risée des autres peuples si nous ne nous donnons pas la main. Nous souhaitons donc l’unité nationale, la concorde nationale, que Dieu fasse que les Guinéens s’aiment les uns les autres », a déclaré le chef de l’Etat.

Daouda Yansané