Le moins que l’on puisse dire, le bras de fer entre le gouvernement et le SLECG par rapport à la rentrée des classes est loin de connaitre son épilogue. Pour preuve, depuis l’annonce de l’ouverture des classes le 03 octobre dernier par les autorités en charge de l’éducation, les écoles n’ont jusqu’à date connu le moindre mouvement comme les rentrées des classes précédentes.

Le Syndical Libre des Enseignant et Chercheur de Guinée dirigé par le camarade Aboubacar Soumah a aussi dans une déclaration demandé les enseignants, élèves et parents d’élèves de patienter à la maison jusqu’à ce que l’Etat trouve solution à leur réclamation.

Du berger à la bergère, le gouvernement a dans une déclaration rendu public enfin de la semaine, annoncé le zèle des salaires des enseignants grévistes, puis le contrôle physique des enseignants dans les différentes écoles du pays.

Cette guerre entre le gouvernement et le syndicat a pour conséquence l’absence des écoliers et le non enseignement des cours dans les différentes écoles du pays.

Ce lundi 08 octobre 2018, le reporter de votre quotidien en ligne (guineelive.com) a fait un tour dans les différentes écoles de la capitale guinéenne. Le constat révèle que les écoles sont vides d’élèves et les forces de l’ordre sont postées par endroits pour éviter le moindre bruit.

Daouda Yansané