Le président de la Côte d’Ivoire, Alhassane Dramane Ouattara ne fait pas dans les déclarations et autres annonces qui ne sont jamais suivies d’effet. Il pose des actes que même ses adversaires les plus farouches reconnaissent comme des actes qui concourent au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire.
Dans le pays de feu Houphouet Boigny, quand le chef de l’Etat dit je vais construire une usine, il le fait, je vais construire une route ou un pont il le fait, je vais mobiliser des fonds, il le fait à la grande satisfaction de ses compatriotes.
Ce qui n’est pas le cas dans le pays de feu Ahmed Sékou Touré. A part les nombreux voyages à travers le monde, parfois au bout du monde, comme le Kazakhstan, les guinéens n’écoutent que des promesses qui tardent encore à venir. Ce, 8 ans après que le président Alpha Condé ait prêté serment le 21 décembre 2010.
Dans le domaine des transports par exemple, si ce sont des embouteillages qui étouffent et rythme le quotidien des guinéens, le président Ouattara viens de mobiliser 329 millions d’euros supplémentaires encore pour rendre la circulation fluide pour ses compatriotes.

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Abidjan, Côte d’Ivoire, le 23 octobre 2018 – Désireux d’améliorer les conditions de vie des 5 millions d’Abidjanais, la compétitivité des activités économiques urbaines, de promouvoir le développement industriel, la planification et la gestion urbaines, l’hygiène, la salubrité publique et la qualité de l’air, le gouvernement ivoirien a initié un vaste programme intégré de développement urbain, évalué à 770 millions d’euros, qui met l’accent sur les infrastructures de transport.
La Banque africaine de développement a décidé d’apporter une assistance financière de 567 millions d’euros à cette première opération du Schéma directeur des transports urbains du Grand Abidjan, ce qui représente 74 % du coût total. Elle a également mobilisé des cofinancements de l’Agence japonaise de coopération internationale (8 %) et du Fonds pour l’environnement mondial (1 %), afin de soulager la contrepartie du gouvernement ivoirien, qui s’établit à 17 %.
D’un montant de 237,52 millions d’euros, la première tranche du prêt de la Banque avait été approuvée en décembre 2016, pour financer les travaux du 4e pont d’Abidjan – reliant Yopougon au Plateau –, de services connexes et de l’appui à l’exécution du projet. Les travaux dudit pont sont à présent lancés, et leur déroulement est satisfaisant.
Ce 16 octobre 2018, la Banque africaine de développement a donné son feu vert à un nouveau prêt de 329,47 millions d’euros, réitérant ainsi son soutien au projet.
Ce prêt complémentaire va permettre de transformer 88 km de voies menacées de saturation en autoroutes urbaines, et ainsi doubler la capacité d’écoulement du trafic. Sont concernées, les routes de Dabou (section entre Yopougon et le carrefour de Jacqueville) à l’ouest d’Abidjan, et d’Adzopé (entre Yopougon et Thomasset) au nord. Le périphérique d’Abidjan appelé « rocade Y4 » (section nord) va également être aménagé, le boulevard Latrille va être prolongé et dédoublé, les feux tricolores de 90 carrefours vont être réhabilités et un système intelligent de contrôle du trafic va être installé.
À quoi vont s’ajouter la construction de quatre centres multifonctionnels, la réhabilitation d’infrastructures de commerce et quelque 3 000 femmes vont être dotés d’équipements pour développer une activité génératrice de revenus. Enfin, 91 nouveaux emplois seront créés chaque jour pendant trois ans et 500 femmes policières de l’Unité de régulation de la circulation vont bénéficier de moyens logistiques pour améliorer le contrôle de la circulation.
« Ce projet est un projet intégré, qui va permettre aux populations les plus défavorisées de Yopougon, de Songon à l’ouest, d’Abobo et d’Anyama au nord, qui affichent des taux de pauvreté de 40 à 70 %, d’accéder à moindre coût aux zones pourvoyeuses d’emplois », a précisé Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest.
S’ils ne sont pas négligeables, les impacts négatifs du projet ont été pleinement évalués, et sont tous réversibles. Ils ont fait l’objet d’un Plan de gestion environnemental et social, approuvé dans le cadre du Système de sauvegarde intégré (SSI) de la Banque. Les déplacements des personnes affectées par le projet se font de façon coordonnée et progressive, avant même que les travaux ne démarrent sur une zone donnée, et le gouvernement de Côte d’Ivoire en assume entièrement les coûts afférents.

Source : Département de la communication et des relations extérieures du Groupe de la Banque Africaine de Développement