Le Clasico aura tenu toutes ses promesses. Au terme d’un match magnifique, Barcelone a complètement surclassé le Real Madrid et l’emporte 5-1. Suarez a fait oublier l’absence de Messi avec un triplé, Vidal et Coutinho complètant la marque. Marcelo avait réduit le score pour le Real mais la différence entre les deux équipes était trop grande. Julen Lopetegui est plus que jamais menacé.

Luis Suarez mate le Real Madrid ! Suppléant son ami Lionel Messi blessé, l’avant-centre du FC Barcelone a signé un somptueux triplé dimanche dans le clasico du Championnat d’Espagne (5-1), plombant l’entraîneur madrilène Julen Lopetegui qui pourrait avoir concédé la défaite de trop.

Au Camp Nou, le Barça a marché sur le Real pendant toute la première période, marquant par Philippe Coutinho (11e) puis Suarez, qui a obtenu et transformé un penalty concédé par Raphaël Varane (30e).

Et lorsque l’équipe de Lopetegui a enfin eu un sursaut d’orgueil avec la réduction du score de Marcelo (50e) puis un tir de Luka Modric sur le poteau (55e), Suarez, récent papa d’un troisième enfant, a enfoncé le clou d’une tête splendide (75e) puis d’un petit ballon piqué au-dessus du gardien (83e). Arturo Vidal a clos le score sur une passe d’Ousmane Dembélé (87e).

Ce net succès permet au Barça (1er, 21 pts) de conserver les commandes du classement tout en reléguant à sept longueurs un Real Madrid (9e, 14 pts) en pleine dérive.

Il sera difficile pour Lopetegui de se remettre de cette humiliation, digne du 4-0 encaissé en novembre 2015 par l’infortuné Rafael Benitez, qui ne s’en était jamais remis et avait fini par être remplacé par Zinédine Zidane.

Le technicien basque, lui, a succédé à « ZZ » cet été mais son bail pourrait être rapidement écourté au vu de ce qui a longtemps été un non-match de son équipe au Camp Nou.

Et si Zidane n’a jamais perdu en tant qu’entraîneur sur la pelouse de Barcelone, Lopetegui a abandonné dimanche le peu de crédit qui lui restait, ouvrant la voie à son éventuel remplacement, peut-être par l’entraîneur de la réserve merengue Santiago Solari.

Ouest-France, via AFP