Comme l’année 2018, cette nouvelle année 2019 aussi commence très mal pour la presse guinéenne. Pour preuve, le jeune Reporter du groupe de presse ‘’Sans tabou’’ Ibrahima Sory Camara connu sur le nom de Sans-tabou a été violenté par la garde rapprochée du president de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano, ce mercredi 02 janvier 2018 au palais du peuple.

Le seul crime que le journal a commis est de se croiser sur  le chemin avec le president de l’Assemblée au moment qu’il se rendait à son bureau.

Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?

La victime Ibrahima Sory Camara, Reporter du Groupe de presse Sans-tabou explique sa mésaventure. « J’étais de passage dans l’enceinte du  Palais  du Peuple,  qui abrite le bureau du Président de l’Assemblée Nationale. Un passage  qui  a été  coïncidé à l’arrivée du président dans son bureau.  Mais, je ne savais pas s’il venait. C’est ainsi  un de ses gardes s’est déplacé vers moi en me demandant de se retourner,  que  le président  arrivé. Surpris, j’ai  demandé au militaire quel président ?  Directement,  il s’est fâché et a commencé  à m’injurier d’imbécile (imbécile, pourquoi tu me demandes, il y a combien de président au palais ?). Du coup, un responsable est sorti  dans  un bureau qui fait face à celui du présidant de l’Assemblée, il a donné des instructions aux agents  de me mettre de dans. Ils m’ont trimbalé avant de me jeter dans un  bureau. Devant un certain  Soumah,  j’ai continué  à recevoir des injures. Il a fallu que le nommé Soumah intervient pour ma libération. Sinon, il a dit aux agents de me mettre en en prison.

« Vous êtes des démagogues dans ce pays, mal élevé, bâtard, mal né», sont entre autres des propos des agents et ce monsieur qui a donné l’instruction de m’enfermer.

En attendant la suite des choses, notre confie s’est confié à notre rédaction pour le inadmissible  et dégradant qu’il a subi  de la part des agents du president de la l’Assemblée Nationale.

Daouda Yansané