Dans l’optique de contribuer à l’émancipation des enfants (filles et garçons) de Guinée, la chanteuse et musicienne Natu Camara et ses invitées notamment Aya Diawara de la RTG, Dr Fanfan Yansané de la clinique Maawa et Mariam Camara du magazine ‘’la Réussite’’, ont animé le samedi 18 janvier 2019 une conférence-débat au complexe scolaire Hamdallaye secondaire.
L’artiste et ses compagnons ont réalise cette conférence au cours de la cérémonie d’ouverture du foyer socio éducatif dudit établissement.
Avec pour thème »l’immigration clandestine », les conférencières ont tour à tour expliqué les méfaits de ce phénomène sur la vie des jeunes élevés, mais aussi donné des possibilités de réussir en Guinée. Selon l’artiste, on n’a pas besoin d’aller à l’étranger pour réussir sa vie. Car, dit-elle, on peut tout avoir en Guinée. Mais selon la génitrice de la chanson ‘’DIMEDI’’, ce challenge ne peut se réaliser sans l’éducation à la base, en plus des modèles à suivre.
C’est pourquoi d’ailleurs, Natu Camara s’est fait accompagner de ces dames citées plus haut, afin que celles-ci puissent accepter, de parrainer certaines filles de cette école d’Hamdallaye secondaire.
Pour prouver aux participants que la réussite est possible en Guinée, Natu et ses invitées, ont exposé leurs parcours élogieux devant les élèves. Des parcours qu’elles doivent, grâce à la formation qu’elles ont bénéficié dans leur pays natal.
Il faut signaler qu’à part ces trois dames, Natu Camara compte trouver d’autres femmes modèles qui accepteront d’être des mentors à un autre groupe de jeunes filles.
Par ailleurs, pour joindre l’utile à l’agréable, le coach Natu Camara a improvisé quelques chansons pour dénoncer les méfaits de l’immigration clandestine, du mariage précoce, du mariage forcé et de l’excision. La cérémonie a pris fin dans une ambiance festive.
Ce n’est pas tout, elle est préoccupée de l situation des personnes démunies dans son pays. C’est pourquoi, après son exposé à Hamdallaye secondaire, l’artiste a pris son bâton de pèlerin, pour s’enquérir des réalités de TAYAKI, un des quartiers de la commune de Ratoma qui se trouve apparemment, dans un état d’abandon.
Ce quartier manque de tout (eau, électricité, école hôpitaux…) et consciente de ces facteurs, l’artiste s’est engagée d’intervenir à travers des ONG humanitaires à accompagner ce quartier/
Avant de quitter les lieux, le leader du groupe ‘’Idéal Black Girls’’ a bien admiré Tayaki, à cause de son beau paysage et sa belle plage aux sables fins. A en croire elle, si l’Etat investissait à faire la route pour facilitée l’accès, celle localité ne pourrait pas connaitre ce sort.
Daouda Yansané