Dans une note de service datée du 5 février 2019 et signée par le président de la Commission électorale nationale indépendante et affichée au dehors sur le mur de l’immeuble qui abrite la CENI, Me Amadou Salif Kébé sur la photo, a prier  plus de 230 travailleurs de l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée de quitter la CENI. Ce, à compter de la date de signature de la dite note de service.
Ces travailleurs étaient recrutés successivement depuis 2007, date de la création de la Commission électorale nationale indépendante, par les différentes administrations qui se sont succédées à la tête de l’institution.
Me Amadou Salif Kébé qui occupe le poste de président de cette institution pour la deuxième fois, voudrait à présent selon nos sources se débarrasser de ces travailleurs, pour dit-on des contraintes budgétaires.
Toutefois, la précision est importante, Me Amadou Salif Kébé n’a pour le moment pas officiellement communiquer sur le sujet. Pour donner les raisons de cette mesure.
En attendant d’avoir le cœur net sur ces licenciements, l’organisation des élections législatives pour renouveler le parlement guinéen est dans tous les esprits. Même si la CENI n’a pas pour le moment déroulé son chronogramme, notamment sur l’assainissement du fichier électoral et le recensement des guinéens qui ont l’âge de 18 ans pour voter.

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Ousmane Cissé