Nouvelle soirée cauchemardesque pour le Real Madrid, triple tenant du titre en Ligue des champions et éliminé dès les huitièmes de finale par l’Ajax Amsterdam. Victorieux aux Pays-Bas (1-2), les Merengue ont sombré à Madrid (1-4).PUBLICITÉ

C’est un véritable séisme qui a frappé le football européen. Triple tenant du titre en Ligue des champions, cador du continent, le Real Madrid s’est fait sortir dès les huitièmes de finale par l’Ajax Amsterdam, après avoir été humilié devant son public, mardi 5 mars (1-4). Une défaite qui, cumulée à la courte victoire de l’aller (1-2), met un terme prématuré à la campagne des Merengue en C1.

Devant son public, le Real a connu l’une des défaites les plus marquantes de son histoire moderne. Maladroits comme jamais devant le but, ils ont touché les montants par deux fois durant la première demi-heure. En face, l’Ajax s’est montré d’une précision chirurgicale, en trompant Courtois à deux reprises, par Ziyech à la 7e (0-1), puis Neres à la 18e (0-2).

Semaine noire pour le Real…

Dos au mur après cette entame catastrophique, les Madrilènes sont revenus des vestiaires avec plus d’entrain, mais ils se sont une nouvelle fois fait punir en contre, sur une frappe magistrale de Tadic (0-3, 62e), auteur par ailleurs d’une prestation magistrale.

Et si la réduction du score d’Asensio (1-3, 70e) a un temps fait renaître l’espoir dans les travées de l’enceinte madrilène, Schöne s’est chargé de porter le coup de grace quelques instants plus tard d’un maître coup franc (1-4, 72e). Suffisant pour mettre un terme au suspense, et plonger son hôte en plein cauchemar.

… et triste fin de saison

À Madrid, la crise est désormais totale, après une semaine précédente qui avait coûté très cher au club. En l’espace de quatre jours et deux « clasico » face à Barcelone, ils avaient déjà été éliminés en Coupe du Roi et avaient abandonné presque toutes leurs chances en championnat, relégués à 12 longueurs du leader catalan.

Il ne restait à Solari et ses hommes que la C1 et le rêve d’un incroyable quadruplé. En lieu et place d’une épopée, les spectateurs de Santiago Bernabeu auront droit, pour la première fois depuis longtemps, à une bien morne fin de saison.

france24