Dans la journée du mercredi 20 mars 2019, des journalistes qui se réclament membres de l’Association Guinéenne des Editeurs de presse Indépendante (AGEPI) ont tenu un congrès au musée national de Sandervalia. Alpha Abdoulaye Diallo du journal le populaire a été élu president de cette association de presse.
Se disant étonné de cette attitude des journalistes, Moussa Iboun Conté, president de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante depuis 2015 s’est exprimé sur ce sujet qui est devenue l’actualité en Guinée.
Selon lui, ce sont des individus qui ont utilisé l’entête de l’AGEPI sans aucun droit pour tenir cette rencontre qu’ils qualifient de congrès. « Je suis remonté que des individus puissent se servir de l’entête de notre association qui n’est pas une association banale, qui est presqu’une institution parce qu’elle a donné des présidents du Conseil de Communication qui est l’autorité de régulation de l’information et de la communication de notre pays ».
Pour justifier le comportement de ces journalistes, M Conté a dit : « Quand vous êtes face à une bande de voyous et de délinquants qui se réclament de la corporation, vous avez la chaire de poule pour l’avenir de notre noble métier qui est le journalisme. Je pense que ce qui s’est passé hier du coté du musée est assez symptomatique, de mal qui ronge la presse guinéenne, parce qu’il y’ avait tout le monde là-bas même les imprimeurs, les metteurs en page et les revendeurs de papiers. C’est dommage pour notre presse ».
Ce n’est pas tout, en sa qualité de president de l’AGEPI, Iboun Conté a décidé de mettre ces personnes devant leur responsabilité. « Nous, nous avions envoyé un huissier pour faire un rapport. Il a identifié tous ces individus et chacun d’eux répondra de l’acte qu’il a posé. Parce que jusqu’à preuve du contraire conformément aux statuts et aux règlements intérieurs de l’AGEPI il n y a pas d’amalgame possible. Le bureau actuel est légal et légitime. Je voudrais rappeler qu’en 2015 quand ce bureau venait il n’y avait ni statue ni règlement intérieur. Nous avions fait un statut et règlement qui a été lu, signé et paraphé par les responsables des journaux réguliers et membres de l’AGEPI. Le statue, le mandat est passé de 3 à 5 ans n’ont renouvelable. C’est un mandat unique.
Si les individus vont se mettre du mauvais coté de la plaque pour organiser un congrès alors qu’ils n’ont pas la qualité ni l’expérience, conforment aux statuts se sont des membres statutaires qui sont à jour de leur cotisation qui peuvent demander le congrès et le president est tenu de convoquer le congrès. C’est ce qui est dans les statuts de toutes associations professionnelles à travers le monde ce n’est pas seulement la Guinée. Ce congrès est nul et de nul effet »,a-conclu Moussa Iboun Conté.
Daouda Yansané
