En attendant une disposition express contraire, la loi sur la liberté de la presse ne prévoit pas de peines privatives de libertés pour la répression des délits de diffamation en Guinée. C’est pour quoi, depuis l’arrestation et la détention de Lansana Camara, directeur de publication du site conakrylive.info, nombreux sont des guinéens et organisations  à condamner l’acte et demander sa libération immédiate.

Ce jeudi 04 avril 2019, le chef de l’Etat guinéen, Pr Alpha Condé s’est prononcé sur cette actualité au cours du conseil des ministres. Selon le patron du palais Sékhoutouréyah, la Loi sur la Presse ne prévoit pas, pour la répression des délits de diffamation, de peines privatives de liberté en dehors des délais éventuels de garde à vue. « Le Chef de l’Etat a réitéré la volonté du Gouvernement à faire appliquer les dispositions légales en vigueur dans le strict respect des droits et des libertés consacrés par la Constitution. Il a tenu à rappeler que la Loi sur la Presse ne prévoit pas, pour la répression des délits de diffamation, de peines privatives de liberté en dehors des délais éventuels de garde à vue par ailleurs strictement limités par la Loi », a dit le chef de l’Etat  au conseil des ministres.

Daouda Yansané