Depuis lundi dernier, plusieurs femmes de la ville de l’alumine battent le pavé devant le siège de la préfecture pour exiger le départ de Madame le préfet, Gnalen Condé sur la photo.
Le pouvoir qui ne veut pas perdre la face a donné des instructions fermes au haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et directeur de la Justice Militaire pour que des gendarmes quittent Conakry pour aller déloger les femmes manifestantes qui occupaient la préfecture.
Conséquence, des femmes auraient été brutalisées, des jeunes sont sortis avec des pierres et la situation a dégénéré avec des échanges de gaz lacrymogène contre les pierres.
Pour respecter les consignes à la lettre, les gendarmes ont fait irruption, selon des informations concordantes à l’hôpital préfectoral de Fria pour déloger les manifestantes. Le portail a été défoncé et des gaz lacrymogènes ont été lancés dans l’enceinte.
Ce mercredi matin, la situation est encore chaude. Des jeunes brûlent des pneus un peu partout dans la ville. Les activités restent paralysées à Fria, nous dit-on.
Pour l’heure, pas de communication officielle sur les événements qui se déroulent à Fria depuis trois jours.
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